BRAZZAVILLE, 24 FEV (ACI) -La directrice exécutive de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (Ocdh), Mme Nina Cynthia Kiyindou Yombo, a invité, le 24 février à Brazzaville, les acteurs du secteur forestier à identifier les insuffisances liées aux grilles de légalité des forêts naturelles et des plantations, afin de formuler des recommandations devant faire l’objet d’un plaidoyer.
Elle a fait cette invite au cours de l’atelier de lecture des grilles de légalité forestière (Apv/Flegt) qui se tient du 24 au 25 février. Au cours de cet atelier, les participants ont planché sur plusieurs thématiques, entre autres, «Evolutions du cadre légal et des politiques publiques », et la «Place des grilles de légalité forestière dans le système informatique de vérification de la légalité».
Dans son mot de circonstance, Mme Kiyoundou Yombo, a indiqué que les grilles des forêts naturelles et des plantations ont été adoptées sous l’empire de l’ancien code forestier mis en place en 2020.
« Le nouveau code forestier a du mal à mettre en application ces grilles de légalité parce qu’elles ne tiennent pas compte de la nouvelle législation et des évolutions qu’il y a eu du point de vue réglementaire», a-t-elle fait savoir.
Poursuivant son propos, elle a signifié que le résultat attendu de l’Apv/ Flegt est la délivrance des premières licences Flegt. Elle a souligné que la société civile fait partie de l’Apv/Flegt, et représente un acteur majeur de la gouvernance forestière.
La République du Congo a signé l’accord de partenariat volontaire avec l’Union européenne (UE) en 2010. Cet accord a été ratifié en 2013, rappelle-t-on. (ACI/Raoulla Yondot Kanga)