BRAZZAVILLE, 11 OCT (ACI) – Près de 150 participants suivent une formation du 9 au 12 octobre à Brazzaville, sur le renforcement des capacités des directeurs et animateurs des centres d’éducation d’alphabétisation, de scolarisation et de rescolarisation, en vue d’améliorer la qualité du système éducatif non formel.
Intervenant à cette occasion, le directeur de cabinet du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Adolphe Mbou Maba, a souligné que «l’organisation de cette formation répond à un double impératif, à savoir renforcer périodiquement les compétences des agents chargés de l’application des méthodes et techniques administratives et pédago-andragogiques et de favoriser l’excellence dans les moyens d’accession au succès dans tous les centres d’éducation non formelle».
M. Mbou-Maba a reconnu que le système éducatif non formel, à l’instar du système éducatif formel, souffre de beaucoup de carences et d’insuffisances organisationnelles et fonctionnelles, notamment les approximations dans les pratiques administratives et pédago-andragogiques, du fait de la déqualification avérée de certains personnels qui alimentent les dysfonctionnements».
Selon lui, ces phénomènes et autres formes d’activités inadaptées constituent des obstacles de taille à la compétitivité nationale et départementale, voire internationale, à l’épanouissement du système éducatif non formel.
Cette formation, a-t-il dit, permettra à ces agents de capitaliser les connaissances sur l’élaboration de différents rapports et la collecte des données statistiques afin de maîtriser les effectifs des personnels et des apprenants des centres.
De son côté, la directrice générale de l’alphabétisation et de l’éducation, Mme Laure Alphonsine Matongo, a fait savoir que cette formation révèle la volonté de la direction générale de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle (Dgaenf) de disposer des ressources humaines de qualité, capables de relever les défis du système éducatif non formel avant la rentrée pédago-andragogique 2019-2020.
Mme Matongo a estimé que l’animateur doit être mieux outillé et prompt à développer de nouvelles techniques de gestion de sa classe. «Il doit être un bon pédagogue, mais aussi un modèle et un conseiller pour ses auditeurs», a-t-elle précisé. Il doit surtout être patient, persévérant et adopter une attitude chaleureuse et encourageante envers son auditoire en majorité en âge adulte, a-t-elle ajouté.
«Les qualités d’un bon animateur», «Les stratégies de pérennisation des centres d’alphabétisation et de rescolarisation», «L’utilisation des programmes référentiels en rescolarisation et en alphabétisation» figurent parmi les thèmes à développer. (ACI)