BRAZZAVILLE, 18 SEPT (ACI) – Un atelier de renforcement des capacités pour l’exploitation des Tic dans les domaines de l’apprentissage en ligne, de l’évaluation et des outils électroniques et du développement de matériel pédagogique a été organisé, le 16 septembre à Brazzaville, en vue d’ améliorer les compétences professionnelles des formateurs des enseignants et d’intégrer les Tic dans le système éducatif en Afrique subsaharienne.
Organisé par l’Unesco, en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, cet atelier a eu pour objectif le renforcement des communautés de pratique composées d’éducateurs, d’enseignants, de directeurs d’administration de Tic.
Il s’appuie sur la réalisation du projet Cfi dans le domaine du développement du matériel des réseaux et de la communauté des pratiques pour un apprentissage continu. Dans l’optique du lancement de la troisième phase dudit projet, cet atelier s’appuie également sur les principaux résultats déjà obtenus dans le cadre de ce projet, à savoir l’achat de matériels d’enseignement et l’élaboration de matériel d’apprentissage, notamment le module de formation mis en réseau des institutions des formations des formateurs et des apprenants, ainsi que la réforme des curriculum pour intégrer les Tic dans la formation des enseignants, a indiqué le ministre de l’enseignement supérieur, M. Jean Bruno Richard Itoua, au lancement de cet atelier.
Pour lui, l’organisation de ces assises s’est inscrite, d’une part, dans le cadre de l’Odd4 du programme d’éducation de l’Unesco ; d’autre part, dans l’axe 2 du Plan national de développement 2018-2022 consacré au développement du capital humain.
En quatre années d’activité, le projet Cfi pourra premièrement équiper quatre centres de formation pour environ 100 postes de travail, former 250 formateurs susceptibles de jouer le rôle de tuteur dans la formation en ligne et former 200 enseignants à l’utilisation de la plateforme en ligne.
Malgré ces résultats très importants, les besoins en termes d’enseignants de collège, d’école primaire, de lycée sont loin d’être couverts. Ceux-ci s’illustrent par des classes encore pléthoriques et par un niveau des élèves fortement affectés par le manque d’enseignants et par la qualité de leur formation, a souligné M. Itoua.
Représentant le responsable résidant de l’Unesco au Congo, Mme Florence Séréo a précisé que cette formation permettra d’activer les compétences acquises par les formateurs des enseignants des écoles de formation par le biais des activités organisées par le projet ‘’Unesco-Cfi’’ financé par les fonds en dépôt de la chine.
Elle a fait savoir que le renforcement des capacités des établissements de formation des enseignants est très spécial pour fournir des enseignants professionnels qualifiés, en vue d’étendre les cibles cadres des Odd du programme d’éducation en 2030.
Selon elle, l’Unesco s’attèle à appuyer les instituts de formation et à mettre en œuvre les programmes et les stratégies de formation initiale et continue de qualité, y compris les éthiques pour améliorer la qualité des enseignants déjà formés et les activités d’apprentissage continus.
«Le projet Unesco-Cfi Congo, intitulé ‘’Renforcement des capacités des instituts de formation des enseignants et organisation de la formation continue des enseignants du primaire et du secondaire’’, est déjà sous les Tic. Mis en œuvre depuis 2015, ce projet est une illustration de ce programme au Congo», a fait savoir Mme Séréo.
Au total 10 pays sont bénéficiaires de ce projet, à savoir le Congo, la République démocratique du Congo (Rdc), le Togo, la Zambie, l’Ouganda, le Libéria, la Namibie, l’Ethiopie, la Tanzanie et la Côte d’Ivoire. (ACI/Audrey Sounguika)