BRAZZAVILLE, 16 MARS (ACI) – Les cadres et agents de la cour des comptes et de discipline budgétaire ont achevé, le 13 mars dernier à Brazzaville, leur formation sur les normes internationales des Institutions supérieures de contrôle des finances publiques (Issai) révisées.
Cet atelier, dont les participants de la première vague ont été formés du 4 décembre 2019 au 24 janvier 2020 et de la deuxième du 4 février au 13 mars dernier dans la capitale congolaise, a eu entre autres objectifs de cerner l’importance des normes d’Issai et les changements découlant de leur révision, ainsi que les conséquences des changements sur la manière de mener les contrôles et les audits futurs par la cour des comptes et de discipline budgétaire.
Clôturant cette formation, le premier président de la cour des comptes et de discipline budgétaire, M. Charles Emile Apesse, a déclaré que dans la forme et dans le fond de cette formation sur les Issai révisées et par l’assiduité et la participation active des séminaristes aux travaux de cet atelier, son institution dispose désormais d’un atout supplémentaire pour mener à bien la mission qui lui est assignée.
Pour lui, l’option prise par l’Etat congolais de faire du renforcement du capital humain une préoccupation de développement, en l’inscrivant dans son Programme national de développement (Pnd) 2018-2022, constitue un enjeu futuriste dans lequel la cour des comptes et de discipline budgétaire s’inscrit pleinement, eu égard à ses missions de garant de la transparence et de la bonne gouvernance des finances publiques, socle d’une démocratie apaisée, a-t-il ajouté.
A cette occasion, le point focal de la cour des comptes et de discipline budgétaire au Projet des réformes intégrées du secteur public (Prisp), M. Benjamin Abialo, a indiqué que le but de cette formation technique et professionnelle correspond aux besoins et aux préoccupations des participants.
«Cette formation a permis d’améliorer le niveau de connaissance et les habitudes professionnelles des participants. Les techniques d’enseignement adoptées par le formateur ont favorisé l’apprentissage», a-t-il souligné.
Pour sa part, l’expert-comptable, formateur international de la Banque mondiale, M. Samuelson Lukimuenia, a rappelé que depuis une année environ, il y a eu basculement des cadres. Eu égard à cette situation, ils sont passés de l’ancien cadre, qui avait quatre niveaux, au nouveau, qui représente aujourd’hui trois niveaux ou activités, notamment les principes, les normes et les guides.
Il a fait savoir que ces trois outils ont été mis à la disposition des cadres de cette institution pour leur permettre de mener les audits à bon escient. «Concrètement, on a mis à leur disposition les procédures d’audits, les diligentes d’audits au travers de toutes ces normes pour savoir comment planifier une mission d’audit, comment l’exécuter sur le terrain et comment produire le rapport, conformément aux normes Issai», a-t-il précisé. (ACI/Blanchard Boté)