BRAZZAVILLE, 11 FEV (ACI) – Les diplômés de l’École nationale moyenne d’administration (Enma) des promotions allant de 2012 à 2023 ont exprimé leur mécontentement face à la réduction significative de leur quota d’intégration à la fonction publique, passant de 20 à seulement 3 places sur les 90 initialement allouées pour leur promotion.
« Nous rejetons fermement l’implication d’autorités additionnelles dans la gestion du quota de l’école », a déclaré le porte-parole des diplômés, M Rhinel Rosny Akia, critiquant particulièrement l’intervention de la Commission d’indépendance et de démocratie (Cid), alors que le directeur de l’école est censé être le seul interlocuteur des diplômés.
Ils ont également contesté le critère d’âge, le jugeant comme le principal facteur de sélection, arguant que cela contredit la déclaration de 2024 comme « année de la jeunesse » que le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso a proclamé.
Face à cette situation, les diplômés menacent d’intenter des actions judiciaires et d’organiser des sit-in illimités si leur quota initial n’est pas rétabli. De plus, ceux n’ayant pas été retenus ont également exprimé leur mécontentement, qualifiant de traîtres ceux ayant été sélectionnés.
Cette crise survient après une année de mobilisation des diplômés pour obtenir leur intégration dans la fonction publique congolaise. (ACI/Prisca Mbouale)