BRAZZAVILLE, 25 OCT (ACI) – Au total 87 jeunes filles désœuvrées sur 90 filles inscrites au départ ont reçu, le 25 octobre à Brazzaville, leurs certificats de fin de formation, à l’issue d’une formation de trois mois sur le métier de l’hôtellerie.
Dans son mot de clôture, la ministre de la Santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a indiqué que le but de cette formation est de donner aux femmes et aux filles des atouts et des compétences dont elles ont besoin, afin de participer au processus de croissance et de diversification de l’économie.
«De nos jours, la promotion du statut de la femme, notamment dans le cadre du rôle que jouent les femmes dans le développement socioéconomique, constitue un enjeu majeur, raison pour laquelle le gouvernement insiste sur l’autonomisation des femmes et l’amélioration de leurs conditions de vie», a-t-elle poursuivi.
Pour elle, cette qualification en hôtellerie sera à la base de l’amélioration des conditions socioéconomiques des jeunes filles, car elle leur permettra aussi d’augmenter leur pouvoir d’achat et de renforcer les moyens d’existence de leurs familles.
A cette occasion, Mme Mikolo a témoigné la reconnaissance du gouvernement à l’endroit de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco et au groupe Edmond hôtel pour l’organisation et l’accueil de cette formation qui, à son avis, donnera aux filles l’opportunité d’exercer un métier qui leur permettra de se prendre en charge.

Selon le secrétaire générale de la Commission nationale congolaise pour l’Unesco, M. Gabriel Bokoumaka, cette formation vise aussi à réduire la pauvreté en milieu féminin, grâce au renforcement des capacités des jeunes filles, en vue d’une meilleure autonomisation économique.
Félicitant les initiateurs du projet ainsi que le président du groupe Edmond hôtel et ses formateurs, il a souhaité que ces jeunes filles, munies des attestations délivrées à l’issue de la formation, puissent faire preuve des capacités avérées dans l’exercice de leur métier, car la formation toute seule ne suffit pas, il faut la mettre en pratique.
«Les jeunes filles se sentent quelquefois peu considérées et évoquent souvent le manque de transmission de savoir et de pratique par ceux qui ont déjà une grande expérience de la profession», a souligné la représentante du groupe Edmond hôtel, Mme Belle Mouelé.
En outre, elle a fait savoir qu’au cours de la formation, les apprenantes ont fourni un excellent travail à trois titres principaux, à savoir la méthode participative, la cohésion de vie commune et le rappel des fondamentaux de la profession.
S’exprimant au nom de toutes les filles, Mme Lauriane Gambomi, une participante à cette formation, a remercié le groupe Edmond hôtel et tous les partenaires pour leur implication. «Nous sommes maintenant capables de nous prendre en charge. Nous prions tous les partenaires de pérenniser ce genre de formation, afin de favoriser non seulement l’autonomisation des jeunes filles, mais aussi d’éradiquer la pauvreté en milieu féminin», a-t-elle dit.
Cette formation a été organisée par le groupe Edmond hôtel, avec la collaboration du Centre de l’information et de la documentation sur la femme. (ACI/Grace Dinzebi)
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