BRAZZAVILLE, 20 JAN (ACI) – La mission d’assistance humanitaire aux victimes des inondations survenues dans la partie septentrionale du Congo en novembre 2019, a porté assistance à 8.084 ménages, soit 40.000 personnes, au lieu de 100.000 prévues au départ de ladite mission.
Arrivée le 16 janvier dernier dans la capitale congolaise à bord du bateau ‘’Ville de Brazzaville’’, cette mission humanitaire a desservi l’axe fluvial, a fait savoir le directeur de cabinet de la ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, M. Christian Aboké-Ndza, qui s’est dit satisfait de l’assistance portée à ces ménages.
Toutefois, il a reconnu que le lot de vivres et de médicaments prévu n’a pas pu satisfaire l’ensemble de la population enregistrée avant le départ de cette mission. A cet effet, il espère que la rallonge promise par le gouvernement permettra de répondre aux besoins des ménages restants. «Si cela n’est pas fait, ce sera un message très négatif vis-à-vis des populations», a-t-il ajouté.
«Dès le départ, nous savions que cette assistance ne devait pas couvrir l’ensemble des besoins des populations sinistrées, pour la simple raison que les fonds décaissés par le gouvernement n’étaient mobilisés que sur la base des évaluations initiales réalisées dans le département de la Likouala et dans le district de Tokou, dans le département de la Cuvette», a insisté M. Aboké-Ndza.
Selon lui, cette mission avait l’obligation de couvrir 160.000 personnes sinistrées, réparties dans quatre départements, à savoir la Likouala, la Sangha, la Cuvette et les Plateaux.
Cette mission, a-t-il précisé, a sillonné deux axes principaux, l’axe fluvial et l’axe terrestre. D’après lui, ce bateau devait couvrir 11 localités, notamment Makotimpoko, Mossaka, Bokoma, Bouaniéla, Loukoléla, Lirangua, Mpfondo, Ndongou, Epéna, Bétou et Enyélé.
Partie de Brazzaville le 24 décembre 2019, cette mission avait deux objectifs principaux, à savoir assurer l’assistance humanitaire aux populations sinistrées du fait des inondations et affiner les résultats des évaluations initiales, a fait savoir M. Aboké-Ndza.
«Quand on réalise les évaluations dans l’urgence, très souvent on ne prend pas en compte l’ensemble des besoins des populations. Donc il était nécessaire pour nous d’affiner ces évaluations pour que nous ayons une situation plus globale, car après l’urgence, il y a la phase du relèvement qui sert à relancer les activités productives des communautés», a-t-il dit. (ACI)
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