BRAZZAVILLE, 21 AOÛT (Aci) – Le ministre des hydrocarbures, M. Jean Marc Thystère Tchicaya, a observé, le 19 août dernier à Brazzaville, l’une des demandes du Fonds monétaire international (Fmi), à savoir relancer les activités du Comité technique de l’Aval pétrolier, interrompues depuis 2009, en vue de formuler au gouvernement des propositions relatives aux prix du carburant.
Le Comité technique de l’Aval pétrolier a pour principal mission d’adresser au ministre de tutelle des propositions liées à la révision des prix à la pompe, en fonction de la conjoncture locale. L’un des dossiers qui attend la structure est la pénurie récurrente de carburant à Brazzaville, a-t-on indiqué.
«J’attends des membres du comité l’accomplissement rigoureux des missions qui leur sont assignées par la réglementation, afin que les conditions efficientes soient proposées aux problèmes du secteur pétrolier Aval, en tenant compte des recommandations du Fmi», a dit le ministre des hydrocarbures.
De son côté, le chargé des missions pour l’Aval pétrolier, le président dudit comité technique, M. Alphonse Obami, a expliqué que la réglementation en vigueur est précise sur la procédure de l’approvisionnement. «Lorsque les produits de la Coraf sont insuffisants sur le marché, c’est à ce moment qu’il faut procéder aux importations de carburant», a-t-il précisé.
Dans ce cadre, le comité formule toutes les recommandations en la matière pour que l’approvisionnement se fiabilise. En d’autres termes, il faudrait acheter prioritairement les produits de la Coraf lorsqu’ils sont disponibles. L’approvisionnement est donc une mission régalienne de l’Etat, a expliqué M. Obami.
Le comité technique de l’Aval pétrolier réunit les principaux acteurs du secteur pétrolier du Congo, notamment La Congolaise de raffinage (Coraf), en charge de la production et de la fabrication des produits pétroliers ; la Société nationale des pétroles du Congo (Snpc), pour l’approvisionnement ; les marketeurs publics et privés ainsi que la tutelle.
Le comité technique tient ses réunions chaque mois, selon son texte statutaire. La dernière réglementation de cette structure remonte à 2008, a-t-on rappelé. (Aci)