BRAZZAVILLE, 08 AOÛT (ACI) – La Congolaise des eaux (Lcde) s’est dotée, le 7 août à Brazzaville, d’un laboratoire central d’analyses, en vue de créer durablement les conditions d’un contrôle interne pour la qualité des eaux produites et distribuées.
L’inauguration de ce laboratoire s’est déroulée sous l’autorité du ministre de l’énergie et de l’hydraulique, M. Serge Blaise Zoniaba. Prenant la parole à cette occasion, le directeur général de la Lcde, M. Makita Parfait Chrisostome, a dit que l’objectif visé par la Lcde à travers de telles initiatives est la mise à la disposition de sa clientèle des ouvrages et des services de qualité.
« Ce laboratoire permettra à la Lcde de créer les conditions d’un contrôle interne pour les produits chimiques de traitement de l’eau, et ce dans une approche d’assurance qualité auprès des usagers du service public. Il est également le lieu d’accompagnement et de formation des jeunes étudiants des universités et des établissements d’enseignement supérieur du pays » a-t-il fait savoir.

Selon lui, cette structure est d’une importance capitale, elle sera aussi un instrument sur lequel les structures publiques s’appuieront pour le contrôle réglementaire de qualité des eaux embouteillées, de forage, des sources et d’autres boissons (bières, jus, liqueur, vin), ainsi que des aliments ( produits laitiers, légumes, viandes, poissons), dont les enjeux de santé publique s’avèrent importants.
Ainsi, il avait été sélectionné suite à la mission d’identification réalisée par les experts de L’Onudi pour bénéficier d’un accompagnement à l’accréditation à la norme Iso 17025. De ce fait, son enjeu de la qualité de l’eau est une préoccupation majeure du gouvernement qui tient à garantir à la population une eau exempte de toutes impuretés et donc apte à la consommation en toute sécurité, a fait savoir M. Makita.
Pour la mise en place de cette infrastructure, a-t-il dit, la Lcde a fait recours à ses fonds propres, procédant ainsi à la réhabilitation du bâtiment, à son équipement et à sa mise en conformité pour la partie physico-chimie, entre autres l’achat régulier des réactifs de laboratoire.
Par ailleurs, pour ce qui est de la coopération avec des partenaires, l’Union européenne (Ue), à travers le Programme infrastructure qualité de l’Afrique centrale (Piqac), a non seulement équipé la partie microbiologie, mais aussi a formé le personnel du laboratoire par le biais d’une assistance technique assurée par un cabinet de la Tunisie, a poursuivi M. Makita.
La Lcde s’est donnée les moyens d’assurer une nouvelle ambition, celle d’un service public de qualité. En ce qui concerne la problématique de la qualité de l’eau distribuée, ledit laboratoire rénové et équipé vient jouer et garantir pleinement le rôle d’une structure pourvoyeuse de services de qualité, en vue d’amener ladite société à relever ses différents défis, entre autres la disponibilité de l’eau, l’accès au service à faible coût et la proximité avec l’usager.
D’après le directeur général de la Lcde, sa société entend poursuivre son processus de réforme du secteur de l’eau, bien que celui-ci paraît long, complexe et aux attentes énormes. (ACI/ Audrey Sounguika)
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