BRAZZAVILLE, 14 NOV (ACI)- Le ministre des Affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire Mme. Antoinette Ndinga Ndzondo en partenariat avec le PNUD a organisé le 12 novembre à Brazzaville, par visio-conférence, une séance de travail, en vue d’assurer le relèvement des populations dans les zones affectées par les inondations provoquées par les pluies diluviennes au nord du pays.
Cette séance de travail s’inscrit dans le cadre de la présentation des résultats sommaires de l’évaluation des catastrophes afin de soutenir l’élaboration et la validation d’une stratégie de prévention et de gestion des inondations ainsi que la coordination des interventions a-t-on appris à cette occasion.
Après la présentation des résultats sommaires de l’évaluation post inondations par les experts, Mme Ndinga Ndzondo a félicité les experts pour le travail réalisé, et a demandé aux équipes de travail à mettre l’action sur la durabilité des actions qui seront menées sur le terrain.

«Pour aider nos populations à ne plus vivre chaque année ces catastrophes, nous devons mettre l’action sur la durabilité des actions que nous allons mener notamment sur l’habitat (…) pour que les populations ne s’inquiète plus chaque année», a souligné Mme Ndinga Ndzondo.
Pour assurer le relèvement des populations dans les zones inondées, la ministre des Affaires sociales a sollicité un montant de 30 millions de dollars auprès des partenaires, tout en rappelant qu’en 2019, le gouvernement avait apporté un milliard de FCFA pour ces inondations au nord du pays.
Pour l’expert du Pnud et conseiller au programme de gouvernance, M. Joseph Ikoubou, les interventions d’appuis au relèvement des populations devraient commencer à partir de l’année prochaine.
Selon les projections faites par les experts, M. Ikoubou a souligné la nécessité de mobiliser les ressources pendant une période de deux ans afin de permettre aux équipes d’intervenir dans toutes les zones affectées.
En tenant compte des inondations de 2019 et de 2020, le relèvement devrait prendre beaucoup de temps puisqu’il faut prendre en compte les nouveaux dégâts pourraient encore se produire cette année. A cet effet, le gouvernement et les partenaires vont établir une stratégie pour contourner toutes ces difficultés qui se profilent à l’horizon, a dit M. Ikoubou.
Concernant ce rapport sur l’élaboration et la validation d’une stratégie de prévention et de gestion des inondations ainsi que la coordination des interventions, le travail se poursuivra en collaboration avec les équipes du Pnud, du ministère des affaires sociales, de la solidarité et de l’action humanitaire. Par conséquent, la validation se fera ultérieurement, a conclu le représentant résident du Pnud, M. Maleye Diop.
Rappelant que les évaluations dans les départements, en particulier dans la likouala ont révélé de forts impacts sur plusieurs secteurs des établissements humains entre autres, la santé, l’hygène et l’assainissement, la sécurité alimentaire, l’éducation et les abris.
Plus de 200 personnes ont été affectées par les inondations dont des nombreuses femmes, enfants et personnes âgées. La plus part de ces populations (hôtes et réfugiés) dans les zones touchées dorment en plein air au gré des intempéries et des autres vecteurs de transmission de maladies. La situation risque de s’aggraver si les fortes pluies continuent à tomber dans le pays, révèle ce rapport. (ACI/Audrey Soungika)