BRAZZAVILLE, 04 JUIL (ACI) – Le garde des sceaux, ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, M. Aimé Ange Wilfrid Bininga, a effectué, le 3 juillet, une descente à la Cour d’appel de Brazzaville pour donner des orientations aux magistrats sur la lutte contre la Covid-19, relativement au démarrage de la session criminelle du 6 juillet prochain.
Le ministre de la Justice a voulu se faire une idée à propos des dispositions pratiques prises, pour éviter que cette période des audiences publiques soit une occasion de propagation à grande échelle de cette pandémie. Le premier président de la Cour suprême, M. Henri Bouka, qui l’a reçu au parquet, l’a rassuré qu’au plan pratique, tout est au point pour que la première session criminelle 2020 se tienne comme prévu.
En raison de la crise sanitaire, a ajouté le premier président, tous les services et les salles d’audience ont été désinfectés pour prévenir la propagation de la Covid-19 lors des audiences.
Á propos de l’ouverture de cette session criminelle, le ministre Bininga a invité les magistrats à accomplir leur mission avec professionnalisme, conformément à la loi. «Nous félicitons les magistrats qui, malgré ces moments difficiles, ont fait évoluer les dossiers pour que cette session se tienne. Vous devez juger les affaires en temps réel et selon les procédures édictées par la loi, car la population nous attend au tournant», a-t-il déclaré.
Satisfait de sa visite, M. Bininga s’est dit marqué par le fait que les animateurs de la justice ont placé des seaux hygiéniques à l’entrée des salles d’audience, qui permettront à tous de laver leurs mains. Aussi, il a loué le fait qu’une équipe de techniciens du ministère de la santé se soit mobilisée pour prélever régulièrement la température de chacun des participants à l’aide des thermo flashs.
Parmi les affaires programmées à l’ouverture de cette session du 6 juillet, figure celle de l’ancien maire de Brazzaville et ancien président du Conseil départemental et municipal, M. Christian Roger Okemba, et ses co-accusés, inculpés de détournement présumé de 1,250 milliard de FCFA et de prise illégale d’intérêt. (ACI)