BRAZZAVILLE, 11 FEV (ACI) – Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (Cslc), M. Philippe Mvouo, a sollicité, le 10 février à Brazzaville, le soutien du Sénat pour l’aboutissement des dossiers de son institution.
A l’issue d’une audience avec le président du Sénat, M. Pierre Ngolo, M. Mvouo a fait savoir que le Cslc attend tout de la Chambre haute du Parlement. «Tous nos dossiers et rapports passent par le Sénat, et nous sommes venus demander au président du Sénat son soutien pour que ces dossiers puissent aboutir», a-t-il souhaité.
«Lorsque nous avons des dossiers, nous les envoyant à la Présidence, au Sénat, à l’Assemblée et à la Cour suprême, qui sont des manchettes administratives qui travaillent avec nous et nous ne pouvons rien faire sans les voir», a ajouté M. Mvouo.
Poursuivant ses propos, il a révélé que parmi ces dossiers, il y a ceux relatifs à l’application des recommandations des assises des professionnels des médias, tenues en octobre 2019. «Il y a eu beaucoup de recommandations qui ont été faites à l’endroit du Gouvernement, et nous avons besoin de soutien afin que des résolutions soient prises pour des résultats en faveur des journalistes», a souligné M. Mvouo.
Au cours de cet échange, le président du Clsc a présenté au président du Sénat le nouveau bureau de son institution, renouvelé le 30 novembre 2019 par le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso.
Ce bureau, composé de trois membres, à savoir le président, le vice-président et la secrétaire comptable, va conduire le Cslc pendant trois ans, a dit M. Mvouo.
Interrogé sur la situation de la chaîne parlementaire qui, jusque-là, n’émet pas bien que les fréquences lui aient été attribuées, M. Mvouo, n’ayant pas évoqué le sujet avec M. Ngolo, se pose la question de savoir pourquoi elle ne prend pas de l’envol.
«Nous attendons beaucoup de cette chaîne du Parlement après la radio et la télévision nationale. C’est la chaîne du Parlement qui devrait occuper une place très importante. Nous ne comprenons pas pourquoi elle ne veut pas grandir. Elle continue à être une chaîne naine. Peut-être qu’elle va prendre de la croissance un jour», a-t-il espéré. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
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