Brazzaville, 24 Juin (ACI) – L’artiste-interprète Ladis Arcade Mboungui a sorti, le 21 juin à Brazzaville, son nouvel opus, « Bu diama ntangu », sous le label « Congo voice », une œuvre exhortant au pardon dans la communauté.
Interprétée en public lors de la fête de la musique, cette chanson, un hymne à l’amour, invite toute personne à pardonner l’être qu’elle aime. Ce texte est une composition du poète Sauve-Gérard Ngoma Malanda.
Dans cette œuvre, l’artiste Mboungui met en relief le sens du pardon en amour et dans la société. Pour lui, il est nécessaire de pardonner pendant qu’il est encore temps. De ce fait, il invite toute personne à prôner le vivre ensemble partout où les hommes sont appelés à cohabiter.
A son avis, le soir est le moment idéal pour engager la palabre fraternelle ou amoureuse et demander pardon à son semblable qu’on a blessé. Tel est l’essentiel du message que véhicule ledit nouveau single en distribution sur toutes les plateformes de téléchargement.
Par ailleurs, il a fait savoir que par cette chanson, le sens du pardon devrait être impératif et utile entre les humains, soulignant que le pardon devrait avoir une place majeure dans les relations mutuelles.
Pour lui, reconnaître ses erreurs et être en mesure d’opter pour le pardon est un signe d’humilité. «Pardonner c’est recouvrir nos blessures d’amour», a-t-il fait savoir.
Concernant le titre « Bu diama ntangu », le musicien Mboungui a expliqué que son choix s’appuie sur les Saintes écritures, notamment, sur le texte «il n’est pas bon pour l’homme qui s’est fâché contre son frère le jour, contre son semblable ou son partenaire, d’aller se coucher sans demander au préalable pardon à ce dernier, de sorte que la paix du cœur soit avec lui».
Ladis Arcade Mboungui est un artiste musicien à la voix mélodieuse. Résident en France et fervent défenseur de la rumba congolaise, il a été primé aux trophées de la musique congolaise, « Tam-Tam d’or 2013 », grâce à son premier album, « Bidilu ».
La musique de cet artiste est un mélange d’influences diverses, avec des chansons en français, en lingala et en lari, sa langue maternelle, sur un fond sonore d’une rumba mélodieuse contenant des paroles susceptibles de transpercer le cœur. Parmi ses chants, figure le nouveau opus « Bu diama ntangu », traduit littéralement « Quand le soleil se couchera » ou « A la chute du crépuscule ». (ACI/Nadège Makoubama)