BRAZZAVILLE, 12 JUIL (ACI) – Le Fonds des Nations Unies pour la population (Unfpa) a célébré, le 11 juillet à Brazzaville, ses 50 ans d’existence, couplés au 25ème anniversaire de la Conférence internationale sur la population et le développement (Cipd), tenue en 1994 au Caire (Egypte) par 179 pays.
Placée cette année sous le thème «Tenir les engagements pris lors de la Conférence internationale sur la population et le développement», cette journée a été instituée pour attirer l’attention de la communauté internationale sur l’importance de prendre en compte les questions de population dans le processus de planification pour le développement.
Fort de cette thématique, le représentant du Unfpa au Congo, M. Mohamed Lemine Salem Ould Moujtaba, a fait savoir que le plan d’Action du Cifp demeure inachevé, alors qu’il est plus que jamais d’actualité et résolument aligné aux Objectifs de développement durable (Odd) et l’agenda 2030.
Par ailleurs, il s’est réjoui du fait que la collaboration entre le Congo et l’Unfpa ainsi que d’autres partenaires a permis de mettre en place un nouveau cycle de coopération 2020-2024, aligné au Plan national de développement (2018-2022).
Ce programme s’inscrit dans le cadre de la réponse conjointe de l’ensemble du Système des Nations Unies au Congo. Il vise en premier lieu la réduction des écarts en matière d’accès aux services de santé de la reproduction au profit des groupes cibles spécifiques, entre autres les populations autochtones, les adolescents et les jeunes.
Pour la ministre de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, représentant à cette occasion le Premier ministre, le Congo n’a pas atteint les cibles de la feuille de route et celles des objectifs mondiaux de développement.
D’après les enquêtes démographiques de santé, la santé de l’enfant congolais se caractérise par une amélioration globale du taux de mortalité dans les différentes tranches d’âges, a-t-elle révélé.
Au regard de ce fait, Mme Mikolo a fait savoir que le gouvernement va maintenir, voire augmenter, les efforts afin d’atteindre les seuils pour lesquels il s’est engagé, notamment l’accès à l’éducation primaire universelle complète et l’accès le plus précoce et le plus exhaustive à l’éducation secondaire et supérieure aux filles et aux femmes.
De son côté, la coordonnatrice résidente des systèmes des Nations-Unies au Congo, Mme Suze Percy Fillipini, a réitéré son engagement à accompagner le gouvernement congolais dans la réalisation de son Plan national de développement 2018-2022 qui opérationnalise l’agenda 2030. (ACI/Mercia Loemba)
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