BRAZZAVILLE, 14 AOÛT (ACI) – L’association Club Congo France évoluant dans le secteur du numérique a procédé, le 13 août à Brazzaville, au lancement officiel de ses activités, en vue de développer l’écosystème numérique congolais, de renforcer la coopération entre le Congo et la France, de proposer des formations aux porteurs de projets innovants et d’accompagner financièrement les entreprises du secteur du numérique.
Elle a lancé ses activités au cours d’un échange avec la presse. A cette occasion, les responsables de cette association ont fait savoir que leur organisation a de multiples objectifs, parmi lesquels promouvoir et renforcer les liens économiques et commerciaux entre les membres du club, contribuer au développement du secteur numérique au Congo dans un esprit de consolidation des compétences mutuelles, contribuer aux réflexions sur les questions numériques et jouer un rôle consultatif auprès du gouvernement et des institutions, ainsi que offrir aux porteurs de projets innovants un espace d’information, d’échange et d’accompagnement grâce à un écosystème en développement.
Intervenant à cette occasion, la conseillère économique de l’Ambassade de France au Congo, membre institutionnel du club, Mme Catherine Dumarché, a donné sa vision de l’association. « Le club existe il y a un an.
Il réunit 32 entreprises de l’hexagone qui mettent leurs expériences ensemble. Le challenge est de faire que les entreprises congolaises et françaises travaillent ensemble», a-t-elle dit.
De même, elle a fait savoir que la France dispose de programmes qui peuvent profiter aux jeunes congolais évoluant dans le numérique. « J’ai bon espoir que le Congo tirera profit des opportunités qui sont mis à sa disposition à travers cette plateforme », a-t-elle.
Répondant aux questions des journalistes sur l’adhésion au club, la présidente du Club Congo France numérique (Ccfn), Mme Gouadi-B-Koussiama, a édifié l’auditoire sur les conditions d’adhésion au club.
« Il y a principalement trois conditions. La première est d’être une personne morale, soit une entreprise, soit une association. La seconde est d’exercer dans le secteur du numérique. La troisième, c’est d’avoir son siège social en république du Congo ou en république française, ou avoir des activités dans les deux pays. L’adhésion est ouverte à tous », a-t-elle fait savoir.
De son côté, le président de l’entreprise Pratic, membre du club, M. Luc Missidimbazi, a rappelé l’expérience vécue à travers les activités dudit club.
« Depuis avril 2019, le club a commencé ses activités avec une rencontre avec les sociétés locales et françaises. Cette rencontre avait fixé un cadre de travail avec les associations qui évoluent dans le numérique en France, entre autres Tactis, infracom », a-t-il témoigné.
Dans cet ordre d’idées, il a dit que les deux plateformes, le club Congo et le club France, avaient eu le privilège d’organiser une première réunion en France, à Bercy. Les échanges de cette activité avaient porté sur la formation. A cette occasion, les premiers accords avaient été signés pour accompagner les jeunes structures congolaises afin de mettre en place des dispositifs de formation pour l’écosystème numérique du Congo, a confié M. Missidimbazi.
Au cours de cette conférence de presse, le Ccfn a rendu hommage à Mme Catherine Dumarché pour le soutien qu’elle a apporté à la création de cette association et pour sa participation à plusieurs initiatives dans le secteur du numérique, comme le salon Osiane.
L’association Ccfn a été créée en avril 2019. Elle compte actuellement 32 entreprises membres, dont 16 congolaises et 16 françaises. Elle a plusieurs partenaires, parmi lesquels la Banque mondiale, le Fonds monétaire international (Fmi) et la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac). (ACI/Audrey Sounguika)