BRAZZAVILLE, 09 SEPT (ACI) – Le chairman de la Fédération pour la paix universelle (Fpu), M. Driss Sénda, a invité récemment à Brazzaville, les ambassadeurs de cette organisation non gouvernemental (Ong) à être des messagers de paix capables de la propager à temps et à contretemps.
« Grâce à votre détermination à porter la paix au cœur de la cité, nous pourrons construire des chemins de paix pour un mieux-être dans nos sociétés. Nous devrons devenir ces figures emblématiques et exemplaires de l’histoire de la paix, en notre qualité de Messagers de la paix qui sachent maintenir dans une harmonie existentielle l’homme et la société », a-t-il dit au cours d’une réunion placée sous le thème «Vouloir de la paix, c’est savoir agir au-delà de la simple justice ».
Sénda a souhaité faire du Congo une terre d’opportunités de valeurs de paix. « Nous avons ainsi l’occasion de nous exprimer sur les valeurs de paix et leurs principes, afin d’apporter notre précieuse pierre à la construction de notre identité d’ambassadeurs pour la paix », a-t-il ajouté.

Ainsi, il a exhorté les ambassadeurs à affirmer leur volonté de se mobiliser pour la paix, de vivre en paix dans une société réconciliée avec elle-même. « La paix, notre credo, doit devenir un chemin d’espérance face aux obstacles et aux épreuves de la vie. C’est aussi ce chemin d’écoute, basé sur la mémoire, la solidarité et la fraternité, qui nous appelle à trouver dans le fond de notre cœur la force du vivre-ensemble et de faire grandir notre capacité à devenir des femmes et des hommes de paix », a-t-il dit.
Ainsi, il a fait savoir que l’ambition de la Fbu doit être la lutte contre une paix dite illusoire, une paix fondée sur la méfiance et la peur de l’autre, qui s’illustre en de nombreuses formes de violences, actuellement à l’origine des déchirures qui font la souffrance de l’humanité.
Selon M. Sénda, la paix illusoire est en réalité une arme fratricide qui détruit le projet même du vivre-ensemble inscrit dans la vocation de la famille humaine, dans une communauté, une Nation et entre les Nations. « C’est ce paradoxe qu’il nous faut relever. Celui-ci cherche à garantir la paix sur la base d’une fausse sécurité soutenue par une mentalité de crainte et de méfiance », a-t-il souligné.
Ce faisant, la Fpu se doit de participer au service de ce bien commun, à travers la transmission des valeurs de paix dites universelles, à travers l’enseignement moral, les œuvres sociales et éducatives, à travers la défense de l’identité culturelle de chaque communauté.
« Construisons donc des ‘‘pactes de paix’’ qui soient synonymes de l’ordre dans la tranquillité. Si nous voulons de la paix, il nous faut éduquer et formater les esprits à agir pour la justice. Tel est le travail qui nous attend à travers divers programmes que nous comptons déployer après notre prochaine conférence du mois d’octobre 2020, sous l’impulsion de la présidente de la région Afrique, Madame Katherine Rigney.», a conclu M. Sénda.
Cette réunion a fait suite à l’appel de la Fpu de Pointe-Noire du 2 juillet dernier, qui a replacé la paix au centre de toutes les préoccupations, a-t-on rappelé. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)