BRAZZAVILLE, 11 NOV (ACI) – Le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a annoncé la célébration au Congo de la journée mondiale de la science, sous le concept “Science ouverte” pour interpeller et demander à faire de la science un bien commun au service de la communauté.
Cette annonce a été faite dans la déclaration du Gouvernement, à l’occasion de la célébration, le 10 novembre, de la journée mondiale de la science, de la paix et du développement.
Lancé par l’Unesco en 2001, cette journée est célébrée cette année au Congo sous le thème «Science ouverte, ne laisser personne pour compte».
La science ouverte est une question brûlante qui attire de plus en plus l’attention de la communauté scientifique. Les innovateurs, les ingénieurs et les développeurs de technologies, tant du secteur public que privé, adoptent les concepts de science ouverte et d’innovation ouverte.
«Les décideurs politiques et les citoyens adoptent de plus en plus ce concept de science ouverte comme un outil pour rendre la science plus accessible, le processus scientifique plus inclusif et les résultats de la recherche scientifique plus disponibles», a déclaré M. Coussoud-Mavoungou.
La célébration de la journée mondiale de la science vise, entre autres, à réaffirmer le rôle moteur des sciences, des technologies et de l’innovation dans la diversification de l’économie congolaise, à susciter la participation à la diffusion d’une culture scientifique et l’éveil pour les carrières et les métiers scientifiques.
Elle vise aussi l’établissement d’un contrat social pour la science, qui rende compte de l’importance du rôle que la science, l’innovation ainsi que les scientifiques et les innovateurs jouent dans la création des sociétés durables, qui garantissent que les citoyens soient informés des développements en matière de science et de l’innovation, donc montrer que l’accès à la science ainsi qu’à une part équitable de ses bienfaits est un droit de l’homme universel, aussi inaliénable que le droit à l’eau, à la justice ou même à la vie.
«Les questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de changements climatiques, de foresterie, de santé et de pauvreté ne trouveront de solutions que lorsque les moyens humains, matériels et financiers adéquats seront mobilisés, permettant ainsi à la science de jouer pleinement son rôle moteur de la croissance économique, de l’inclusion sociale et du développement durable de tout le pays», a dit M. Coussoud-Mavoungou.
En République du Congo, le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique s’est engagé dans de profondes réformes, dont la création des instituts ainsi que des structures privées, dont la Fondation congolaise pour la recherche médicale (Fcrm), qui permettent d’améliorer la visibilité et la lisibilité des activités de recherche et de l’innovation autour des priorités nationales établies dans le Programme national de développement (Pnd).
Le gouvernement a réitéré l’implication des femmes et des jeunes congolais dans les sciences pour l’obtention des prix d’excellence scientifique. (ACI/Sosthène Milandou)
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