BRAZZAVILLE, 30 JUIL (ACI) – Le Congo et la France ont signé, le 24 juillet dernier à Paris, un protocole d’accord en vue de renforcer et de dynamiser les relations de coopération dans les activités de production de l’information géographique et la recherche liée à la géomatique.
Pour la partie congolaise, cet accord a été paraphé par le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, M. Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou. Pour celle française, il a été signé par les directeurs généraux de l’Institut national de l’information géographique et de foresterie (Ign) et de l’Ingénierie géographique numérique française à l’international (Ign-Fi), MM Daniel Bursaux et Christophe Dekeyne.
Ce protocole d’accord porte sur l’expertise de l’Ign et de l’Ign-Fi pour accompagner le ministère congolais de la recherche scientifique dans son projet de transformation du Centre de recherche géographique et de production cartographique (Cergec) en Institut géographique national moderne et performant du Congo.
Il s’agira, entre autres, de faire valoir les activités de recherche et de promouvoir le renforcement des capacités des jeunes congolais en cartographie, en Système d’information géographique (Sig), à la télédiffusion, au nivellement et à l’appui du projet de numérisation des documents cartographiques des archives à haute valeur historique de l’Afrique équatoriale française (Aef) proposé par le Cergec.
A travers la signature de cet accord, M. Coussoud-Mavoungou a réaffirmé les bonnes relations séculaires qui existent entre le Congo et la France.
«Nous vous remercions d’avoir accepté que nous nous mettions encore dans l’avant-garde parce que nous avons un cheminement qui a été fait, qui a eu des hauts et des bas. Nous pensons que cette fois ci, malgré les vicissitudes du temps, l’objectif à atteindre est essentiel. Il s’agit de créer les conditions pour que tout ce qui est cartographie, photométrie et autres éléments mis au point nous donnent une autre dynamique», a-t-il déclaré.
Abordant le point de la création de l’Institut géographique national du Congo, il a dit aux responsables des structures partenaires que «je pense que nous sommes à la cérémonie de baptême pour que le Cergec d’hier devienne l’Ign. Vous en êtes les parrains, et l’acte que nous posons aujourd’hui est aussi significatif pour que nous arrivions au point particulier, afin que notre pays puisse aussi impulser les autres Etats de l’Afrique Centrale».
M. Coussoud-Mavoungou rassuré les directeurs de l’Ign et de l’Ign-Fi de ce que leurs conseils en matière de recherche cartographique aideront à faire évoluer la recherche.
Le champ d’ation de cet accord couvrira également les autres applications faisant appel aux outils cartographiques et aux systèmes de localisation par satellite, notamment les problématiques relatives aux érosions et aux frontières. Il couvrira aussi l’enseignement avec le transfert de technologie dans les domaines géographique et cartographique, ainsi que l’archivage et l’exploitation des photographies aériennes historiques.
En marge de cette signature, M. Coussoud-Mavoungou a participé aux réunions techniques entre l’Ign, l’Ign-Fi, le Cergec et l’Institut national de recherche forestière (Irf), pour les aspects de cartographie, de photogrammétrie, de télédétection, de géodésie, de nivellement et les aspects de foresterie, notamment l’inventaire et l’aménagement des forêts.
La délégation congolaise a visité le laboratoire de restitution cartographique, le service de la valorisation du patrimoine photographique de l’Ign sur la République du Congo et les autres pays d’Afrique. (ACI/Sosthène Milandou)
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