BRAZZAVILLE, 11 MARS (ACI) – Le pasteur principal des centres ‘’Christ refuge pour tous’’, l’apôtre Oscar Ewolo, a encouragé le 10 mars à Brazzaville, la jeunesse à se lever pour conquérir son territoire et entrer dans sa destinée, afin de posséder son l’héritage.
Au cours d’un échange avec la presse, organisé en prélude à la 1ère édition de la conférence de la jeunesse pour la conquête qui se tiendra du 11 au 13 mars à Brazzaville, il indiqué que la jeunesse est appelée à prendre conscience pour son avenir.
«Dans la vie, il est frustrant d’évoluer sans pourtant rentrer dans la vision que Dieu a donnée à la jeunesse. La vision de cette conférence est de permettre aux gens de sortir de leur frustration, de découvrir leur vocation et de s’épanouir», a ajouté l’apôtre Éwolo, tout en se disant porté à bénir la jeunesse secouée par l’ennemi.
Donnant son témoignage, il a fait savoir qu’il a reçu l’appel de Dieu 6 mois avant d’être joueur professionnel. «Cette rencontre personnel avec Jésus m’a totalement transformé et a changé radicalement m’a destinée. Après cette rencontre, au cours de laquelle Dieu a déposé une vision en moi, j’ai signé un contrat professionnel», a-t-il confié.
Selon lui, le rôle d’un enfant de Dieu est d’impacter tout endroit où il est appelé à fréquenter. «Les enfants de Dieu doivent infiltrer les différentes sphères, de parler de Jésus et dire que l’on est capable de faire toute chose. Jésus est au-dessus de la magie et des marabouts. On n’a pas besoin des fétiches pour exceller, car Jésus est au-dessus de tout», a insisté l’apôtre Éwolo.
A cette occasion, il a appelé chaque jeune à ne pas venir seul à cette rencontre, mais à inviter des amis. «Dieu a une véritable vision pour la jeunesse. Ce qu’il a pu faire pour moi dans le domaine professionnel, il peut le faire pour vous aussi. On peut être jeune, heureux et servir le Seigneur», a-t-il souligné.
Par ailleurs, il a insisté sur la souveraineté de l’Éternel qui bénit n’importe qui, où Il veut et quand Il veut. «On a juste besoin d’obéir à sa voix. Il est très important de suivre les orientations du Seigneur», a-t-il poursuivi.
Citant le verset 1 du psaume 127, qui dit que «…si le Seigneur ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain…», il a dénoncé les ministères qui n’ont pas reçu l’appel de Dieu, mais qui s’élèvent en son nom. A son avis, cette façon de faire est une maladie dans l’Église.
De son côté, le pasteur de l’Église ‘’Rehoboth’’, l’apôtre Arnaud Ndé Ossemba, a fait entendre que cette conférence est une pensée du visionnaire de cette église, l’apôtre Germain Ndéké, pour une jeunesse conquérante qui doit entrer en possession de son héritage, sachant que la jeunesse est une couche sociale très convoitée.
«Le message qui sera prêché ne concerne pas seulement les chrétiens, mais toute la jeunesse. Il s’agit pour cette jeunesse de prendre conscience de son potentiel, de ses capacités et de s’affirmer avec le Seigneur dans n’importe quel domaine d’activité et dans un environnement hostile et toute autre situation à laquelle elle sera confrontée. La jeunesse chrétienne a besoin d’avancer, d’aller plus loin avec le Seigneur. Celle qui n’est pas chrétienne a besoin d’entendre la bonne nouvelle de Jésus-Christ», a-t-il dit.
L’apôtre Éwolo, ancien footballeur professionnel en France et capitaine de l’équipe nationale du Congo, a gère une structure dénommée ‘‘Sportif de distinction’’, dont le but est d’équiper les jeunes croyants sportifs, non seulement dans le domaine de la foi, mais aussi de leur donner les clés pour être performants.
Il dirige aussi le camp ‘’Peniel’’, une école du ministère de Dieu pour soutenir les futurs leaders ecclésiastiques et sociétales. Son ambition est l’émergence d’une génération capable de manifester le caractère de Christ et d’amener les hommes et les femmes à devenir une habitation puissante de Dieu sur terre, en vue de transformer les nations en de véritables abris par le message de Jésus-Christ, a-t-on appris.
Durant son séjour à Brazzaville, l’apôtre Éwolo va s’entretenir avec les sportifs et les jeunes entrepreneurs, a-t-on indiqué. (ACI/Marlyce Thibinda Batchi)