BRAZZAVILLE, 21 JUIN (ACI) – L’épouse du Chef de l’Etat du Congo, présidente de l’Association Congo assistance, Mme Antoinette Sassou-N’Guesso, a reçu, le 19 juin dernier à Brazzaville, la première dame de la République démocratique du Congo (Rdc), Mme Denise Nyakeru Tshisekedi, venue s’imprégner de l’expérience congolaise sur la lutte contre la drépanocytose.
«Il était important pour moi de venir m’enquérir de cette expérience. Elle est très impressionnante et très bénéfique. Ma fondation compte mettre en œuvre ce genre d’initiative», a confié Mme Nyakeru Tshisekedi à la presse, avant de remercier son hôte pour l’accueil qu’elle lui a réservé.
Les deux premières dames ont visité le Centre national de référence de la drépanocytose, notamment les services de consultation et d’hospitalisation.
Cette rencontre s’est effectuée à l’occasion de la célébration, de la 11èmeJournée mondiale de sensibilisation de la drépanocytose, au cours de laquelle le gouvernement congolais a été représenté par le ministre des Postes et télécommunications, M. Léon Juste Ibombo.
Reconnaissant les efforts consentis par la présidente de l’Association Congo assistance dans la lutte contre la drépanocytose, dont le plaidoyer lui a valu récemment une distinction honorifique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), lors de la 72ème Assemblée générale de la santé à Genève en Suisse, M. Ibombo a déclaré que «la célébration de la Journée internationale de la drépanocytose revêt un cachet particulier, car elle intervient trente jours après la distinction de l’épouse du chef de l’Etat par l’Oms. Cela est un grand signe de reconnaissance de ses efforts dans la lutte contre cette maladie».
Pour sa part, le coordonnateur général du Centre national de référence de la drépanocytose, le Pr Alexis Eliras Dokékias, a affirmé qu’il s’agit «d’une journée importante, parce que la maladie est en encore peu connue. Nous allons poursuivre la campagne de sensibilisation et faire en sorte que la drépanocytose soit connue davantage par la population».
Il a aussi indiqué que l’hôpital est chargé également de coordonner les activités éducatives de sensibilisation et de prévention, en associant tous les cadres de la santé et de la société civile. Il garantit le partenariat avec les établissements de soins et de recherche à l’échelle nationale, sous-régionale et internationale et renforce les activités de recherche sur la drépanocytose et les autres maladies du sang.
Au Congo, dans sa forme partielle, la maladie touche 25% de la population, et deux enfants sur cent sont atteints dans sa forme totale. Les estimations soulignent que plus de 50.000 personnes (enfants et adultes) vivent sous la forme totale de cette pathologie, une forme très symptomatique avec un risque élevé de mortalité durant la période infantile. (ACI)