BRAZZAVILLE, 24 JUIL (ACI) – La ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mokolo, a appelé les cadres de la Direction générale de la population (Dgpop) à plus de professionnalisme, d’ardeur et d’abnégation au travail, afin de booster les performances de cette direction générale.
Elle a lancé cet appel au cours d’une séance de travail qu’elle a eue pour la première fois avec les cadres de cette structure. À cette occasion, elle les a exhortés à doter la Dgpop d’une banque de données sur la santé de la mère, de l’enfant, des adolescents, des jeunes, des personnes âgées et vulnérables.
De même, elle a demandé à cette direction de réaliser avec les autres parties prenantes, les documents qui puissent permettre la mise en place d’un observatoire, en précisant le leadership de celle-ci dans la centralisation des données, et de rendre compte régulièrement au ministère de tutelle.
Cette direction, a-t-elle indiqué, doit profiter du projet ‘’Eboteli’’ qui va démarrer sous peu pour améliorer les indicateurs de santé de la reproduction. A propos des indicateurs de santé en général, elle a fait savoir que l’amélioration de ceux, relatifs à la couverture vaccinale, doit constituer une priorité, au même titre que le suivi et la mise en œuvre du projet Gavi.
Mme Mikolo a également donné les orientations aux différentes directions centrales de la Dgpop. En ce qui concerne la direction de la santé de l’enfant, il s’agit de mettre un accent particulier sur les activités à haut impact sur la santé du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, afin d’améliorer les indicateurs de mortalité néonatale et infantile.
A son avis, cela peut se faire par le renforcement de la qualité du suivi prénatal chez les prestataires de soins, l’amélioration de la qualité des soins curatifs pour l’enfant et la promotion de l’allaitement exclusif chez les mères ayant des nouveaux nés.
Pour la direction de la santé de la reproduction, elle a souhaité qu’il soit vulgarisé le document des normes et procédures de la santé de la reproduction récemment validé, que le Fnuap est en train d’imprimer. Pour cela, elle a souligné la nécessaire de promouvoir la formation des sages-femmes sur les accouchements propres et de qualité en milieu hospitalier, d’intensifier la sensibilisation auprès des femmes en âge de procréer sur la continuité des services de santé de la reproduction dans le contexte de la Covid-19.
En outre, Mme Mikolo a plaidé pour l’effectivité de la prise en charge de la césarienne, qui doit être au centre des préoccupations de cette direction.
Pour la direction de la santé scolaire et universitaire, il est question, entre autres, de continuer à faire le suivi des agents de santé placés dans les différentes écoles jusqu’à la fin de tous les examens, d’élaborer et de finaliser la stratégie nationale de la santé scolaire et universitaire.
Au nombre des orientations données à la direction des populations vulnérables, figurent celles qui instruisent cette structure à travailler avec les autres ministères qui œuvrent sur les questions des couches sociales fragiles pour que le volet santé soit visible et à initier les activités de sensibilisation auprès des populations vulnérables sur la lutte contre la Covid-19.
À la direction administrative et financière, la ministre en charge de la santé a demandé de veiller à la réédition des comptes et à l’assainissement de la gestion administrative et financière, d’assurer la préservation des équipements et infrastructures ainsi que leur entretien.
Pour sa part, le directeur général de la population, le Dr Paul Oyeré Moké, a fait savoir que sa structure ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre effective des interventions en faveur de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent, afin de baisser considérablement la morbidité et la mortalité de ces couches sociales.
Mme Jacqueline Lydia Mikolo et la représentante de l’Unicef au Congo, Mme Micaela Marques de Souza
Avant cette séance de travail, la représentante de l’Unicef au Congo, Mme Micaela Marques de Souza, a remis à la ministre en charge de la santé 50 motocycles pour l’accompagnement de la vaccination des enfants au Congo, dont 25 pour la ville de Pointe-Noire et la partie sud du pays et 25 autres pour Brazzaville et la partie nord du pays. Ces motocycles, a-t-elle précisé, vont servir pour le monitoring et la surveillance de la vaccination. « A cause de la Covid-19, les taux de vaccination sont en train de baisser. Nous pensons qu’avec ces moyens de déplacement, grâce aux mouvements des acteurs de santé au niveau de la communauté, on pourra continuer à sensibiliser les mamans pour faire vacciner les enfants », a dit la représentante de l’Unicef.
Les motocyclettes offert par l’Unicef