BRAZZAVILLE, 20 DEC (ACI) – La prévalence du Vih/Sida chez les filles de 15 à 24 ans est de 1,6%, tandis qu’elle est de 0,49% chez les garçons de la même tranche d’âge, ce qui signifie que la prévalence féminine est quatre fois supérieure, a indiqué, le 17 décembre dernier à Brazzaville, la ministre de la Santé, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo.
«L’Afrique centrale est la sous-région la plus touchée par le Vih, même si, grâce aux efforts des gouvernants et des partenaires, la prévalence est en baisse, notamment 5,2% en 2004 et 3,66% en 2016», a-t-elle souligné à l’ouverture des travaux de la 12ème édition du forum des jeunes de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cémac).
Évoquant une étude réalisée en 2018 sur cette question, elle a fait savoir que le plan stratégique national de prévention du Vih 2020-2024 prévoit une accélération de la riposte.
Les Objectifs de développement durable de l’Onusida, a poursuivi Mme Mikolo, visent à éradiquer la pandémie d’ici à 2030. Dans cette perspective, il est prévu que 90% de personnes vivant avec le Vih puissent connaître leur statut, que 90% de personnes connaissant leur séropositivité accèdent aux médicaments et que 90% de personnes sous traitement puissent avoir une charge virale indétectable.
Placé sous le thème «Vers une nouvelle vision de la réponse des jeunes à la problématique du Vih dans la zone Cémac», ce forum permettra aux participants non seulement d’identifier les défis auxquels ils sont confrontés en matière de sexualité reproductive, mais aussi de définir les stratégies innovantes pour le changement des comportements en mettant un accent sur la jeune fille qui continue de payer le lourd tribut. (ACI)
Vues : 8