BRAZZAVILLE, 02 MARS (ACI) – Les activités ont repris depuis le récemment dans les services de Néonatalogie et des Soins intensifs pédiatriques (Sip) du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu-B), après la fermeture temporaire d’une semaine due à un court-circuit y ayant endommagé le circuit électrique.
Dans le service de néonatalogie dirigé par le Pr Ekouya Owassa, une dizaine d’enfants nouveau-nés prématurément y est admise actuellement pour des soins, à la satisfaction des parents qui avaient perdu tout espoir suite à ce sinistre. Les nouveau-nés prématurés transférés à la réanimation polyvalente ont été ramenés dans ledit service réhabilité pour la poursuite des soins, a-t-on appris du personnel de ce service.
Le service de néonatalogie le plus grand du Congo compte 71 places réparties en 20 couveuses, 41 berceaux et 10 tables chauffantes.
Par ailleurs, au Sip, plus d’une dizaine d’enfants malades y est hospitalisée pour des soins intensifs (réanimation, oxygène, etc.). Ce service spécialisé est dirigé le Pr Moyen Ingoba. Il compte 28 lits.
Les services de néonatologie et des Sip, deux structures spécialisées, sont dits stratégiques en raison de la nature et de la qualité des soins qu’ils offrent aux patients.
Suite au sinistre qui avait suscité leur fermeture provisoire, le ministère de la santé et de la population avait, le 19 février dernier, demandé à cinq formations sanitaires de Brazzaville de référer prioritairement, notamment l’hôpital spécialisé ‘‘Mère-enfant Blanche Gomes’’ pour les cas graves des enfants malades. Les cas relativement simples devaient référer préférentiellement aux hôpitaux de base de Talangaï, Makélékélé, Bacongo et de Mfilou.
Une cellule de crise avait été mise en place dans ce ministère pour gérer la situation et assurer la communication régulière avec le grand public et l’ensemble des formations sanitaires de Brazzaville sur l’évolution de la situation et de la reprise éventuelle des activités dans les deux services sinistrés du Chu-B, précisait le communiqué signé par la ministre en charge de la santé, Mme Jacqueline Lidya Mikolo. (ACI)
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