BRAZZAVILLE, 18 JUIN (ACI) – L’Association pour le développement de la réadaptation et le bien-être (Adrbe) a exprimé, le 17 juin à Brazzaville, la nécessité de vulgariser dans tous les départements du Congo, la méthode Ponseti dans la prise en charge des enfants touchés par le handicap du «Pied Bot» au regard de son efficacité, après avoir traité du 1er juillet 2017 au 31 mars 2020, 339 enfants nés avec cette malformation.
C’est à l’occasion de la commémoration de la journée internationale du «Pied Bot», célébrée le 3 juin de chaque année dans le monde que le Congo a fêté en différé le 17 juin, à cause de la pandémie de la covid-19, cette journée, traduisant cette nécessité à travers une conférence de presse qu’elle a organisée à cet effet.

Le Pied Bot, indique-t-on, est une malformation congénitale très courante des membres inférieurs, qui atteint un enfant sur 800 en majorité de sexe masculin. La cause de cette malformation, qui comprend quatre déformations, est à ce jour inconnu.
Dans la présentation du bilan de trois ans fait par M. Thomas Robert Mbemba, Kinésithérapeute, secrétaire à la technicité de l’Adrbe, et coordonnateur du programme «Pied Bot», il a été constaté que le traitement de cette malformation concerne particulièrement les enfants âgés de zéro à 5 ans, avec une durée de traitement de 3 ans.
La méthode Ponseti est très efficace, non chirurgicale, qui est très prescrite pour le traitement des Pieds Bots dans la plupart des pays développés. Cette méthode consiste en une série de simple correction en plâtrant le pied. Ces plâtres sont changés à un rythme hebdomadaire pendant quatre à six semaines, et sont généralement suivi d’une ténotomie.
L’Adrbe a pour partenaire «Miracleefet», une Ong américaine basée en Caroline du nord, créée par des parents d’enfants nés avec Pieds Bots qui, a à son actif la prise en charge de 50 mille enfants vivant avec les Pieds Bots dans 28 pays.
Dans son discours d’ouverture, le directeur de la réadaptation au ministère des affaires sociales, M. Guy Landry Brice Dianzitoukoulou, a déclaré que <<l’impératif qui s’impose à l’Adrbe, aux cadres et agents du secteur de la réadaptation, est celui de travailler en synergie pour l’éradication progressive du handicap causé par la pathologie «Pied Bot». (ACI/ Blanchard Boté)