BRAZZAVILLE, 24 JUIL (ACI) – L’Organisation mondiale de la santé (Oms) et l’ensemble des partenaires techniques et financiers seront toujours auprès des autorités congolaises pour mener le combat de la couverture sanitaire universelle, a assuré, le 23 juillet à Brazzaville, le représentant de cette institution onusienne au Congo, M. Lucien Manga.
S’exprimant à l’ouverture de l’atelier sur la mise en œuvre de la revue à mi-parcours des plans de travail annuels budgétisés des structures de santé pour le premier semestre 2019, M. Manga a fait savoir que la revue à mi-parcours des plans opérationnels témoigne de la culture et de l’évaluation des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé.
Selon lui, d’une importance capitale dans la gestion des programmes, cette revue à mi-parcours montre une fois de plus le souci de l’ensemble des partenaires de produire et de montrer des résultats tangibles et ce, dans une démarche participative.
De ce fait, les partenaires techniques et financiers du secteur de la santé ont besoin de ce leadership et de ce sens de la redevabilité pour les motiver davantage, afin de faire progresser les indicateurs de santé. Les populations attendent un peu plus d’eux, a-t-il expliqué.
En effet, le présent atelier a lieu à un moment où le bureau de l’Oms au Congo finalise sa stratégie de coopération. Il est donc important, car cet atelier permettra aux partenaires techniques et financiers d’intégrer les conclusions et les recommandations de cet exercice dans la réflexion et de mieux orienter les actions de coopération des participants.
En tant que chef de fil de l’ensemble des partenaires, le représentant de l’Oms a rassuré la ministre de la Santé et de la population, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, de ce qu’il va convier l’ensemble des participants aux discussions sur les conclusions et les recommandations de cet atelier lors des prochaines assises. «Notre objectif sera d’identifier les voies et les moyens additionnels que nous devrons déployer pour aider les équipes sur le terrain à mieux faire face aux défis qu’ils identifieront», a-t-il précisé.
Par ailleurs, M. Manga a souligné la nécessité de ne pas oublier de célébrer les petites victoires, à savoir chaque nouveau-né vacciné, chaque cas d’une maladie tropicale négligée traitée et chaque décès maternel évité. Ainsi, la somme de ces petites victoires constitue la motivation des partenaires d’aller chaque jour plus loin.
De même, en comptant et qualifiant ces victoires, les partenaires techniques et financiers sauront convaincre les autres qui attendent à se joindre à eux, a poursuivi le fonctionnaire onusien.
«Seuls des exercices comme celui-ci, dont les objectifs sont de présenter le niveau de réalisation des activités des plans de travail annuels des participants, permettront d’identifier les goulots d’étranglement dans la mise en œuvre et de proposer des interventions correctives qui peuvent permettre de rendre compte des actions et de montrer à quel point aucun effort n’est épargné pour faire progresser ensemble la santé», a conclu M. Manga. (ACI)