BRAZZAVILLE, 11 DEC (ACI) – Le préfet, directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et de la décentralisation, M. Séraphin Ondélé, a procédé, le 9 décembre à Brazzaville, à l’ouverture de la session d’évaluation sous forme d’audit des potentialités de la direction générale de la sécurité civile.
Cette session qui se tient du 9 au 12 décembre prochain se tient en collaboration avec un expert français, le colonel Jean Moine. Le premier jour, les participants ont planché sur le pilotage et la sécurité civile. Le deuxième jour a été consacré à la commande opérationnelle, tandis la troisième journée a porté sur la question de la gestion des ressources humaines. Le dernier jour a été réservé à la gestion du parc auto.
Au regard de l’immensité des enjeux, a indiqué M. Ondélé, il est question de poser toute la problématique qui s’y rattache et de travailler aux réponses à proposer au gouvernement, tant le pays fait face à de multiples défis, « lorsque la nature est en colère ou lorsque, par erreur ou par folie, l’homme s’y mêle ».
A l’occasion de la cérémonie du lancement de cette session, il a indiqué que le ministre de l’intérieur et de la décentralisation se préoccupe au quotidien du bon fonctionnement des services de la sécurité civile, de la qualité de leurs prestations, de la rapidité de leurs interventions et de l’efficacité de leurs actions.
«Voilà pourquoi d’importants moyens financiers ont été investis pour accentuer la mobilité opérationnelle des services. Une dotation d’engins d’incendie, d’ambulance, de moyens de sauvetage, de véhicules de liaison a été faite», a-t-il poursuivi.
En dépit de la crise financière dont le pays souffre, et qui entraîne un resserrement assez important du budget des services, a-t-il rappelé, la volonté et le dynamisme du ministère restent entiers.
Intervenant à cette cérémonie, l’ambassadeur de la République de France au Congo, M. François Barateau, a fait savoir que la préoccupation de son pays est de voir comment parvenir à aider la direction générale de la sécurité civile à avoir une bonne appréciation par rapport au matériel et aux hommes dont elle dispose.
«Connaître la qualité globale de tout ce dispositif humain et matériel, connaître la qualité du dispositif sur la circulation de l’information est essentiel dans ce domaine pour agir vite au service des citoyens», a-t-il conclu. (ACI/Blanchard Boté)