BRAZZAVILLE, 08 FEV (ACI) – La direction de la sécurité civile forme depuis le 6 février à Brazzaville plus de 100 personnes sur les techniques des premiers secours, sous la supervision du directeur départemental de la sécurité civile, M. Jean Bernard Boyanghas, afin d’avoir un secouriste dans chaque famille.
Parmi ses techniques, figure la technique de traction par les chevilles et la traction par les poignets. Organisée par la direction générale de la sécurité civile, cette formation est une initiation de quatre heures de face à face pédagogique et se déroule en deux vagues.
Elle a pour but de montre à la population la manière de protéger une victime devant une situation urgente pour éviter le risque de sur accident.
« Cette initiative va faire en sortes qu’il y est un secouriste dans chaque famille. Dans cet optique, il est nécessaire que la population qui est le premier citoyen qui fait partie de la chaine de secours du premier maillon puisse être armé de ces connaissance afin qu’en cas de situation d’urgence qu’elle soit en connivence avec les sapeurs-pompiers », a expliqué le responsable de la formation du Csc, le commandant de police, M. Ghislain Ngouba.
Il a précisé que parfois les gestes réalisés par la population sont inadéquat et ne cadre pas avec l’urgence. C’est pourquoi, il est important de maitriser les gestes adéquat pour être capable d’éviter le sur accident, pour pratiquer les gestes du premiers secours et alerter les sapeurs-pompiers au 118, a poursuivi le responsable de la formation.
M. Ngouba a signifié que le premier citoyen qui arrive sur le lieu d’accident, doit savoir le message à délivrer à l’équipe des sapeurs-pompiers pour la démarcation des moyens de secours. Parce que, a-t-il fait savoir, chaque véhicule à une mission il est important de délivrer un bon message pour permettre à ces derniers de mener à bien leur travail sans difficulté.
En outre, il a fait savoir que un secouriste doit connaitre l’état de la victime, de savoir si elle est inconsciente ou consciente. «La mort d’une personne est toujours liée à trois fonctions vitales. C’est pourquoi la mauvaise position peut entrainer une duplexe respiratoire», a-t-il dit. A travers cette formation, les participants ont appris la manière d’évaluer les victimes et la pratique des gestes adéquats.
Selon lui, pour atteindre le plus grand nombre de la population, il faudra que la population sois volontaire de sauver les vies. Pour déplacer une victime sur le lieu de l’accident vers un centre hospitalier, il doit être armé des connaissances et des compétences en ce qui concerne des gestes du premier secours.
« Je suis très ému d’assister à cette formation parce qu’il arrive quand perde les membres de la famille par manque de connaissance. Cette formation vient à point nommé pour sauver les vies humaines », a confié un participant.
Il s’est dit heureux d’être parmi les bénéficiaires, pour lui, les connaissances acquises va lui permettre à son tour de sauver les personnes en dangers.
Cette activité va s’étendre dans d’autres départements du pays, par rapport au nombre des volontaires inscrits.
Cette campagne de sensibilisation a été lancée en mars 2020 et stoppé par l’apparition de la pandémie à Covid-19, sous le thème «la protection civile pour un secouriste dans chaque foyer», rappelle-t-on. (ACI/Nadège Makoubama)