BRAZZAVILLE, 16 JUIN (ACI) – Au total 2.980 interventions ont été effectuées en période de confinement allant du 31 mars au 17 mai de l’année en cours par la direction départementale de la sécurité civile, a souligné, le 16 juin à Brazzaville, le chef de service des secours de la police, le commandant Janet Wolfang Nsomi.
Il a donné cette information à l’occasion de la présentation des statistiques desdites interventions, qui a porté sur le nombre important d’accouchements. Ceux-ci s’élèvent à 788 cas. Il s’agit notamment des femmes sous menace d’accouchement, dont 671 à Brazzaville, 89 à Pointe-Noire, 10 dans la Sangha, 12 dans la Bouenza, 3 dans la Cuvette et 3 dans la Likouala.
Concernant les femmes ayant accouché à domicile ou dans la rue, puis transportées dans les hôpitaux, la sécurité civile a enregistré 35 femmes à Brazzaville. Pour les femmes ayant accouché dans les ambulances, au total 10 ont été enregistrées, dont 9 à Brazzaville et une à Pointe-Noire.
S’agissant du secours aux personnes en détresse, le commandant Nsomi a dit que 159 hommes et 129 femmes ont été enregistrés sur l’ensemble du territoire national, dont 107 hommes et 76 femmes à Brazzaville, 30 hommes et 25 femmes à Pointe-Noire, 5 hommes et 10 femmes dans la sangha, 10 hommes et 9 femmes dans la Bouenza, 3 hommes et 4 femmes dans la Cuvette, 4 hommes et 5 femmes dans la Likouala. Le chef de service des secours de la police a indiqué en outre qu’au cours de ces interventions, 558 hommes et 624 femmes ont été assistés en période de confinement.
Selon lui, la répartition de ces données se présente comme suit : 498 hommes et 557 femmes à Brazzaville, 20 hommes et 39 femmes à Pointe-Noire, 10 hommes et 6 femmes dans la Sangha, 5 hommes et 7 femmes dans la Bouenza, 3 hommes et 1 femme dans la Likouala.
Pour le transport des patients de l’hôpital à domicile, le commandant Nsomi a fait savoir que 157 hommes et 215 femmes ont bénéficié de l’aide de la sécurité civile, dont 142 hommes et 195 femmes à Brazzaville, 7 hommes et 9 femmes à Pointe-Noire, 3 hommes et 2 femmes dans la Sangha ; 3 hommes et 5 femmes dans la Bouenza, 2 hommes et 4 femmes dans la Likouala. Quant au nombre des enfants assistés, il s’élève à 249, dont 202 à Brazzaville, 27 à Pointe-Noire, 11 dans la Sangha, 3 dans la Cuvette et 6 dans la Likouala.
En outre, l’officier de police a noté que le transport des patients d’un hôpital à un autre a porté sur 22 hommes et 34 femmes à Brazzaville.
Par ailleurs, il a précisé que la mission régalienne du corps de la sécurité civile a constitué en plusieurs types de secours, notamment prendre les malades en détresse, y compris les enfants, pour les déposer dans les hôpitaux. Elle a consisté aussi à transporter les personnes qui sortaient des hôpitaux après accouchement par césarienne et d’autres malades pour les déposer à leur domicile ou les transférer d’un hôpital à un autre.
«Nous avons accompli ce travail avec les moyens qui sont à notre disposition. Aujourd’hui, si une demande se présente, nous sommes prêts à intervenir», a-t-il dit.
Le commandant Nsomi a signifié que l’équipe d’intervention qui a travaillé pendant le confinement a rencontré plusieurs difficultés sur le terrain, notamment dans le remplacement régulier du personnel en état de fatigue. Au cours de cette période, a-t-il dit, il a été mis en place une équipe de mécaniciens au niveau du garage pour assurer la maintenance et la réparation des véhicules, en cas de pannes.
D’après lui, malgré les difficultés, cette équipe a tenu le coup. Il a loué la coopération entre la sécurité civile, les sapeurs-pompiers et la population. «Nous avons été présents partout où on avait besoin de nos services. Nous avons travaillé de jour comme de nuit. Cette équipe a manqué de moment de repos», a-t-il conclu. (ACI/Nadège Makoubama)