BRAZZAVILLE, 12 AOÛT (ACI) – Les sénateurs ont adopté, le 10 août dernier à Brazzaville, le rapport de la commission santé, affaires sociales, famille, genre et développement durable, relatif au projet de loi portant loi d’orientation de l’action sociale, en vue de fixer le cadre de la politique nationale en matière d’action sociale.
Ce projet de loi, a-t-on indiqué, traite entre autres des modalités d’organisation et d’exercice de l’action sociale, notamment dans l’administration centrale et déconcentrée, dans les collectivités locales ainsi que dans d’autres structures qui peuvent être créées afin de définir le champ d’intervention de l’action sociale.
En outre, il propose un mode de financement de l’action sociale à partir des ressources du budget de l’État et de celui des collectivités locales. Les autres ressources seront constituées par l’apport du Fonds national de solidarité en création, a-t-on indiqué. Selon ce projet de loi, l’action sociale est comprise comme l’ensemble des moyens mis en œuvre par les différents intervenants du champ social, sous la responsabilité des pouvoirs publics.
L’action sociale intervient en faveur de toute personne qui, sur le territoire nationale, se trouve en situation de risque et/ou en situation avérée de vulnérabilité, de précarité et de pauvreté. L’action sociale s’appuie sur différents principes, entre autres la solidarité nationale qui tend à réduire les inégalités, la prévention pour anticiper et limiter les risques par la sensibilisation et l’éducation, la protection et la prise en charge des personnes vulnérables et des victimes des catastrophes, le renforcement du rôle protecteur de la famille et sur
l’approche communautaire visant la responsabilité des populations dans la résolution de leurs problèmes. Intervenant à l’occasion des travaux, la ministre des Affaires sociales et de l’action humaine, Mme Antoinette Dinga Dzondo, a relevé la nécessité de doter le pays d’une loi d’orientation de l’action sociale pour régir son champ d’action, parce qu’actuellement, en matière d’action sociale, le gouvernement ne s’appuie que sur les conventions et traités internationaux, les différentes constitutions que le pays a eues et les décrets relatifs aux attributions des ministres en charge de l’action sociale. (ACI/Berninie MASSAMBA)
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