BRAZZAVILLE, 22 AVRIL (ACI) – Le premier secrétaire du bureau du Sénat, M. Julien Epola, a informé, le 21 avril à Brazzaville, la chambre haute parlement du décès du sénateur Dominique Aloka, survenu le 19 avril au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (Chu), des suites d’une courte maladie.
Au cours de la session plénière, il a dit à ses collaborateurs de s’attendre à une conduite à tenir, car la mort du sénateur Aloka intervient au moment où le confinement ne permet pas au Sénat de recourir aux procédures habituelles.
Entrée au Sénat depuis le Conseil national de transition de 1998 à 2002, ce dernier a été élu sénateur dans le district de Sembé, dans département de la Sangha en 2002, sous le label du Parti congolais du travail (Pct). Membre de la commission défense et sécurité de cette institution, l’illustre disparu a occupé le poste de 2ème questeur du bureau exécutif de 2002 jusqu’à la fin de la deuxième législature.
Pour le président de la commission de défense et sécurité de cette institution, M. Gabriel Nzambila, feu Aloka était un bon sénateur et très pondéré. «Nous sommes arrivés ensemble au Sénat en 2002. Nous perdons un collègue qui a beaucoup apporté au sein de la commission depuis son arrivée. Nous n’avons jamais vu le sénateur Aloka prendre la parole avec violence. Il a toujours joué son rôle de sénateur avec humilité et sagesse dans cet hémicycle», a-t-il témoigné.
«Le sénateur a tiré sa révérence, alors que nous terminions la plénière sur l’adoption du projet portant prorogation de l’état d’urgence sanitaire. C’est avec beaucoup de larmes aux yeux que nous pensons à notre collègue», a confié M. Nzambila.
Pour la sénatrice Marie Thérèse Bouvet, l’illustre disparu a été un homme au grand cœur, qui ne parlait pas beaucoup. Selon elle, ce dernier a été un bon chef. «C’est une perte pour la Sangha, surtout pour le collectif des sénateurs. Il laisse un grand vide», a-t-elle ajouté.
Le sénateur Aloka laisse une veuve et sept enfants, a-t-on appris. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
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