BRAZZAVILLE, 21 MARS (ACI) – Au total 3.018 Personnes affectées par le projet (Pap) de l’exécution des travaux de pavage de 10 km de voiries de Brazzaville et Pointe-Noire vont recevoir leur compensation dans un futur très proche, a annoncé, le 19 mars à Brazzaville, le responsable de la communication du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), M. Dan Horphet Ibiassi.
Au cours d’une conférence de presse, il a fait savoir que le Durquap va commencer à payer les Pap des voiries des quartiers de Sukisa et Moukoundzi-Ngouaka à Brazzaville et de Tchiniambi 1 et Mboukou à Pointe-Noire.
Selon lui, à Pointe-Noire, 549 personnes vont être récompensées, soit 302 à Mboukou, dont 157 femmes et 147 hommes, et 247 Pap à Tchiniambi 1, dont 79 femmes et 170 hommes. A Brazzaville, 2.469 personnes ont été identifiées, soit 908 personnes à Moukoundzi-Ngouaka, dont 548 femmes et 360 hommes, et 1.561 Pap à Sukisa, soit 957 femmes et 604 hommes.
Les travaux de pavage qui vont commencer d’ici le 24 mars à Pointe-Noire vont se faire en deux phases, soit 5 km par phase si la situation sanitaire ne pose pas de problèmes, a-t-il fait entendre.
Les critères de compensation se font selon la vulnérabilité des Pap, les biens affectés, les ménages affectés, les perturbations temporaires liées à l’exercice de l’activité socio-économique de la Pap, l’existence des arbres fruitiers et des cultures vivrières dans l’espace à paver.
Pour éviter le mécontentement des Pap, a-t-il dit, le projet va échanger avec le comité du marché et le comité du quartier pour éviter d’enregistrer plus de plaintes dans les compensations, afin de ne plus avoir les mêmes situations que celles rencontrées dans le payement des vendeurs du marché de sukisa.
Le Durquap à la mission de vigilance, d’orientation et d’encadrement. Les comités du marché du quartier doivent aussi avoir cette vigilance et la responsabilité afin de faciliter les personnes affectées par le projet d’accéder à leurs droits, a souligné M. Ibiassi.
«Dans une logique d’anticipation, nous ne devons pas confondre les missions de chacune des parties prenantes”, a-t-il conclu. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)