BRAZZAVILLE, 16 MAI (ACI) – Le secrétaire général de la justice, M. Roger Victor Mbouala, a déclaré, le 16 mai à Brazzaville, que le phénomène d’apatridie est une violation des droits humains.
«Chaque individu a droit à une nationalité et de jouir de la protection que ce lien juridique confère», a-t-il dit en ouvrant l’atelier de validation du plan national pour l’éradication de l’apatridie.
A cet effet, M. Mbouala a invité toutes les sensibilités à rejoindre la campagne mondiale Ibelong lancée en 2013 par le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) pour lutter contre ce fléau mondial en 2024, afin que le Congo reste toujours dans le concert des nations respectueux des droits humains.
Pour sa part, le représentant du Hcr au Congo, M. Modeste Cyr Kouamé, a souligné que le Congo est en train de franchir l’une des plus grandes étapes en matière de lutte contre l’apatridie, avec la validation dudit plan qui s’inscrit dans le cadre des objectifs 3.2 du plan national de la Conférence internationale sur la région Grands Lacs (Cirgl).
Selon la convention de 1954, relative aux statuts d’apatridie, ce phénomène est défini comme une personne qu’aucun Etat ne reconnaît comme étant son ressortissant par application de sa législation.
Ce fléau, qui a entre autres causes les lacunes dans le système d’enregistrement des naissances, a aussi plusieurs conséquences, parmi lesquelles la perte de la main d’œuvre et l’erronément du ficher démographique, a-t-on appris.
L’Apatridie touche 10 millions de personnes dans le monde. Au Congo, les résultats partiels de quelques départements, relatifs à l’opération de recensement spécial à vocation d’Etat civil, lancée l’année dernière, donnent 63 mille 733 individus dépourvus d’acte de naissance. (ACI/Mercia LOEMBA)
Vues : 13