BRAZZAVILLE, 04 DEC (ACI) – Les ex-agents de l’Office national des postes et télécommunications (Onpt) exhortent, depuis le 29 novembre dernier à Brazzaville, le gouvernement au versement de leurs cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss), en vue du paiement de leurs pensions de retraite.
D’après ces agents, le versement de leurs cotisations à la Cnss n’a jamais été fait depuis 2009.
Ces derniers font cette revendication au cours de leur manifestation quotidienne ponctuée de sons de casseroles, organisée sous le patronage du comité de suivi de leur collectif.
«Nous demandons à l’Etat de régler la dette envers la Cnss pour que nous puissions percevoir nos pensions», a confié à l’Agence congolaise d’information (Aci) le président du collectif des ex-travailleurs de l’Onpt, M. Gilbert Edoli.
Selon lui, la raison de cette revendication est que depuis 2009 à ce jour, la Cnss refuse de prendre en compte leurs dossiers de pension de retraite, au motif que l’Etat congolais, propriétaire de l’ex-Onpt, ne lui a pas reversé les cotisations sociale desdits agents. De même, il a fait savoir aussi que l’Etat est redevable à la Caisse de retraite des fonctionnaires (Cref). A son avis, cette dette s’élève à 15 milliards de Fcfa vis-à-vis de la Cnss.
«Voici 10 ans que nous ne percevons pas la pension de retraite. Nous somme 1.202 ex-agents », a-t-il précisé, déplorant le fait que l’Etat est en train de brader tout le patrimoine de l’ex-Onpt, particulièrement les terrains à Brazzaville et à l’intérieur du pays.
Pour sa part, M. Roger Makoundou, un ex-agent de l’Onpt, a souligné l’urgence pour le gouvernement de résoudre leur problème. Il a fait savoir qu’en raison des peines endurées au quotidien, plusieurs de leurs collègues ont perdu la vie.
La revendication des ex-travailleurs de l’Onpt remonte à 2018, a-t-on appris. A l’époque, elle portait sur deux points, à savoir ceux de la dette envers la Télé-mutuelle et des pensions de retraite. La situation de la Télé-mutuelle ayant été résolue, il reste celle des pensions, a-t-on indiqué. (ACI/Mira Boussiéngué/Nelvie Ndza Ossoma)
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