BRAZZAVILLE, 05 JUIN (ACI) – Une jeune fille de 12 ans a été violée récemment à la corniche de Bacongo, dans le 2ème arrondissement de Brazzaville, par une personne inconnue, après cinq heures de rétention de sa victime.
Selon la fille, son bourreau l’a intercepté lorsqu’elle se rendait au marché Total, puis l’a emmenée à la corniche où il l’a violée et retenue de 15 heures à 20 heures, avant de s’échapper avec un bras fracturé suite aux violences subies.
Informée de cette situation, la ministre de la santé, de la population, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Mme Jacqueline Lydia Mikolo, a envoyé auprès des parents de la victime la directrice générale de la promotion de la femme, Mme Emilienne Gambouka Emboula, porteuse d’une aide financière dont le montant n’a pas été révélé, en vue d’assurer les premiers soins à cette dernière.
Mme Gambouka Emboula a promis d’assister et d’accompagner cette famille jusqu’à la fin de cette affaire.
«Nous sommes en train de combattre les violences sur tous les fronts. Actuellement, avec la situation du déconfinement progressif, nous assistons à une recrudescence des violences basées sur le genre, appelée violence faite aux femmes et aux filles», a-t-elle notifié.
A cette occasion, elle a appelé toute la population à être vigilante, avant d’interpeller les services de police à traquer les hommes qui posent ces actes ignobles à l’endroit des femmes et des filles.
Par ailleurs, elle a demandé à tous les parents des victimes de porter plainte contre ces personnes. «Parents, soyons vigilants et dénonçons ces actes. Ne nous taisons pas, la police et les services judiciaires sont là pour ça», a-t-elle rassuré.
Lors de cette visite de la directrice générale, le psychologue de cet hôpital, où est prise en charge la victime, M. Lylian Boukaka, a fait savoir que la fille a été reçue dans ce centre sanitaire trois jours après le viol. Il a fait savoir que la fille est sortie traumatisée de la violence subie, avec une fracture de l’humérus gauche et un chevauchement. “Elle a subi plusieurs examens pour déterminer tout ce qui pourra être causé par ce viol”, a-t-il ajouté. (ACI/Blanchard Boté)