BRAZZAVILLE, 25 JAN (ACI) – Le budget 2020-2021 du Projet de renforcement des capacités en statistiques (Pstat) a été validé, le 24 janvier à Brazzaville, avec amendement, à hauteur de 12 milliards Fcfa par le comité de pilotage, instance dirigeante chargée de superviser l’ensemble des activités de cet institut.
Ce budget, a-t-on indiqué, a été validé lors de la 5ème session du Comité de pilotage du Pstat, qui avait pour objectif général d’évaluer la mise en œuvre du projet Pstat au 30 novembre 2019.
A l’issue de cette 5ème session, le coordonnateur du Pstat, M. Valery Alakoua, a précisé que pour 2020, ce projet compte réaliser des activités autour de 10 milliards de Fcfa, le reste étant pour 2021.
Dans le cadre de ce budget, a-t-il indiqué, les participants ont eu à examiner les activités que le bénéficiaire compte réaliser avec l’appui du Pstat. Au cours de cette session, ils ont retenu le recensement général de la population et des habitations qui va démarrer d’ici peu.
Dès le mois de mars, a-t-il dit, seront lancées les opérations de cartographie censitaire, le recensement général des entreprises du Congo, l’enquête des ménages, ainsi que celle démographique et de santé.
De même, M. Alakoua a annoncé la construction du complexe qui va abriter l’institut national de la statistique devant mobiliser l’ensemble du personnel du Pstat et les bénéficiaires qu’ils accompagnent dans la réalisation de toutes ses activités, y compris la construction du centre d’application de la statistique et de la planification.

Le gouvernement de la République du Congo et la Banque mondiale ont signé, le 7 juillet 2014, un accord de financement relatif au Projet de renforcement des capacités en statistiques, a-t-on rappelé. Conformément aux dispositions de cet accord, il est prévu chaque année l’organisation de deux sessions du comité de pilotage dudit projet.
Ce comité est chargé d’assurer la représentation des différentes parties prenantes au projet, de s’assurer de la mise en œuvre harmonisée des options du projet, de proposer des solutions aux problèmes rencontrés dans la mise en œuvre du projet, de faciliter les relations entre les ministères, les collectivités locales (conformément aux conventions de maîtrise d’œuvre et de maîtrise d’ouvrage délégué), la société civile et les autres institutions impliquées dans le projet, et de vérifier la cohérence des interventions du projet avec les stratégies sectorielles. (ACI/Blanchard Boté)