BRAZZAVILLE, 29 AVRIL (ACI) – Le Syndicat libre des agents de la communication du Congo (Sylacc) a déploré, le 29 avril à Brazzaville, le manque d’équipements de protection contre le Covid-19 pour les agents des médias, dans cette période de crise sanitaire.
Au cours d’une assemblée générale extraordinaire, les agents des médias publics ont décrié les mauvaises conditions de travail depuis le début du confinement, dénonçant ainsi le manque de bavettes, de gants, de gels hydro alcooliques, de savons, de thermoflash et de seaux à robinet.

De même, ces agents ont déploré l’insuffisance de la logistique qui aurait facilité la mobilité des agents des médias, la non prise en compte par la force de l’ordre des autorisations de circulation dûment signées par les directeurs généraux des organes de presse.
Selon eux, le manque de motivation sous toutes ces formes fait également partie des mauvaises conditions de travail décriées par leur association. Outre ce fait, ils ont constaté la non prise en compte des partenaires sociaux dans le comité de crise mis en place.
A l’issue des travaux de cette assemblée générale extraordinaire, les agents de la télévision congolaise, de radio Congo, de l’Agence congolaise d’information (Aci), de Radio Brazzaville, de l’imprimerie nationales, de la direction générale des affaires administratives et de l’information et de la Nouvelle république ont sollicité du gouvernement, dans un délai raisonnable, la dotation des équipements de protection et des moyens de transport à tous ces organes de presse ainsi que la motivation journalière des agents réquisitionnés. La désinfection régulière de leurs directions, la prise en compte des partenaires sociaux font aussi partie des recommandations du Sylacc.
En outre, les syndicalistes ont demandé la prise en compte, par les éléments de la force publique, des autorisations de circulation délivrées par leurs hiérarchies. (ACI/Annie Itoua)