BRAZZAVILLE, 04 AVRIL (ACI) – Le ministre des postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, à procédé le 02 avril à Brazzaville, à l’installation du nouveau directeur général de l’Agence de régulation des postes et communications électroniques (Arpce), M. Louis-Marc Sakala.
Ingénieur en informatique et génie de télécommunication, M. Sakala, a remplacé à ce poste, M . Yves Castanou, nommé directeur général de la société Congo-télécom, après 10 ans d’exercice à ce poste.
Au cours de cette cérémonie de passation de service, le ministère Ibombo a indiqué que cet organe de régulation doit tout mettre en œuvre afin de matérialiser la prescription du Président de la République, qui est celle de fournir l’accès aux communications électroniques aux zones dites blanches, lesquelles souvent ne rentrent pas dans le cadre des cahiers de charges des opérations de téléphonie mobile.
S’adressant au nouveau directeur général, le ministre en charge des télécommunications a rappelé que le gouvernement a déjà posé tous les fondements pour l’opérationnalisation du service universel des communications électroniques dans tout le pays, à travers le fonds d’accès.
“Il vous revient en tant que secrétaire dudit fonds de ne ménager aucun effort pour que les zones comme Bouaniela dans le département de la Likouala, pour ne citer que cet exemple, soient d’ici la fin de cette année couvertes en télécommunications électroniques. Mon cabinet ainsi que tous les administrateurs du fonds vous apporteront le soutien nécessaire pour accomplir efficacement cette mission”, a-t-il rassuré.
A la fin de cette cérémonie, le nouveau directeur général a déclaré que le travail qui a été amorcé il y a depuis 10 ans par son prédécesseur va continuer.
“Je pense que tous les consommateurs du Congo peuvent reconnaître aujourd’hui, qu’il y a un grand travail qui a été fait au niveau des coûts.” Nous sommes l’un des pays où les coûts de communication sont les moins chers pour appeler à l’étranger”, a-t-il renchéri.
“En 2010, le niveau de l’internet n’était pas comme celui d’aujourd’hui. Maintenant, on peut parler d’un pays qui est bien rentré dans l’ère de la connexion internet et cela est un travail que nous allons poursuivre afin de vulgariser l’internet au travers des différents outils”, a-t-il poursuivi.
Dans son mot de circonstance, il a rappelé les trois rôles de l’Arpce, qui consiste à veiller sur les intérêts de l’état, à veiller à ce que les opérateurs de téléphonie mobile et tous les opérateurs des postes ne puissent pas tomber en faillite, à veiller sur les marchés, mais aussi à contribuer au bien-être des consommateurs.
“J’ai commencé à travailler à l’Arpce le 8 février 2010. J’ai vu l’entreprise évoluée et je l’ai vu rentrer dans cette vitesse de croisière, dans cette altitude, et je ne me plains pas d’avoir pris une entreprise à problème, non! Je suis plutôt satisfait pour tout le travail qui a été fait. C’est une entreprise qui est en bonne santé avec un personnel très bien formé et compétant”, a-t-il affirmé.
Pour sa part, M Castanou, a estimé qu’il a laissé l’Arpce dans l’état d’une entreprise qui n’a rien à envier avec tous ceux qui qui travaillent à l’étranger. Une entreprise qui est en bon état par la grâce de Dieu, a-t-il dit.
“Le 02 janvier 2010, après ma nomination, comme directeur général de cette structure, le chef de l’Etat m’avait demandé de ne pas le décevoir. En tout humilité, si le Président de la république m’a nommé à Congo-Télécom, c’est que quelque part je ne lui est pas déçu et que j’ai fait ce pourquoi il m’avait nommé, et que j’ai aussi fait ce qui était attendu de moi. Je n’ai pas tout fait, mais en 10 ans on a fait beaucoup”, a-t-il soutenu (ACI/Blanchard Boté)