Brazzaville, 25 JAN (ACI)- L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) organise du 23 au 27 janvier une formation de renforcement de capacités sur la cinquième génération de réseau mobile (5G), en vue de permettre aux participants de comprendre les enjeux de cette nouvelle technologie.
Cette formation est une occasion pour les experts de l’institution, les membres du Conseil de régulation, les représentants du ministère de tutelle et des opérateurs de Congo télécom, Mtn Congo et Airtel Congo de s’imprégner des impacts sur le marché de la téléphonie mobile et sur les questions de sécurité liées à la protection des données à caractère personnelle, a expliqué le directeur général des fréquences, M. Wilson Bokatola.
Pour le conseiller à l’économie numérique, M. Françis Seck Mangouani en l’Afrique, la 5G n’est pas encore une réalité mais une perspective. Elle peut arriver d’ici à 2023.
« Avant que cette technologie arrive, nous devons être prêt en termes de ressources humaines et des infrastructures. Avoir des ingénieurs bien formé, étudier en amant comment attribuer les fréquences au niveau des opérateurs», a-t-il expliqué.
Il sièd de noter que le Congo a été choisi par la commission économique des Nations unies pour le test de la 5G depuis l’année dernière grâce aux avancées significatives au niveau du numérique.
Elle va pour la première fois s’étendre à d’autres réseaux que le réseau mobile. En effet, la 5G va permettre une expansion des possibilités des services et applications numériques de type voiture autonome, objets connectés également à la télémédecine.
« Cette nouvelle technologie exige que l’énergie soit disponible à 100%. Imaginez qu’il y ai coupure d’électricité pendant l’opération. Avant que la 5G soit effective, il y a beaucoup d’efforts en infrastructures à faire », a indiqué, M. Seck Mangouani.
Cette formation de 6 jours, sera facilitée par l’expert en Système de Télécommunications et Qualité de Service, M. Ferdinand TRA. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)