BRAZZAVILLE, 12 DEC (ACI) – Au total 53 startups du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’ ont débuté, le 11 décembre à Brazzaville, une session de formation pour arracher le prix du challenge, en vue de bénéficier d’une formation au Caire, en Egypte, en février 2021.
Dans le but de détecter les jeunes qui vont présenter les applications et les plateformes pour le développement du pays, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a lancé la session de formation des jeunes lauréats du prix ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’ de l’innovation numérique, associée au programme de formation ‘’Seeds for the future’’ de la société Huawei.
Selon lui, l’implication des jeunes au développement dans le secteur numérique s’explique par le nombre croissant de participants à la première édition qui avait réuni 45 candidats, tandis que cette deuxième édition a totalisé 53 participants, dont un candidat de Libreville, au Gabon, et cinq candidats de Pointe-Noire.
M. Ibombo a précisé que cette manifestation en faveur aux jeunes est la réponse de l’appel du Chef de l’Etat, M. Denis Sassou-N’Guesso, invitant instamment les jeunes à investir dans le domaine de l’économie numérique, appelés à un bel avenir. A son avis, les sillons sont tracés et ces jeunes vont bénéficier d’une formation de haute facture donnée notamment par les experts de la société Huawei, ce géant mondial de la technologie de pointe comme la 5G, l’intelligence artificielle.
«Ces candidats vont échanger directement et utilement avec ceux qui ont vécu auparavant cette expérience et vont s’enrichir des expériences nouvelles et de l’expertise des aînés et professionnels congolais du domaine», a dit M. Ibombo.
Au-delà de tout, a-t-il souligné, le prix de l’innovation numérique ‘’Denis Sassou-N’Guesso’’ engage les créateurs, les talentueux jeunes innovants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour inventer le futur et apporter leur pierre à l’édifice national en matière de développement numérique.
En outre, M. Ibombo a exhorté les jeunes à suivre avec intérêt et sérieux les enseignements qui leur seront dispensés, avant de souhaiter que ces expériences nouvelles fécondes doivent rester gravées dans la mémoire des jeunes innovants.
A l’occasion de cette session de formation, il a reconnu la détermination du directeur général de la société Huawei Congo, M. Georges Li, pour avoir rendu possible une fois encore cette ”belle rencontre” des jeunes avec eux-mêmes et avec le numérique.
Ce dernier a réitéré la volonté de sa société à accompagner stratégiquement le Congo dans sa politique de développement de l’économie numérique et dans le renforcement des capacités techniques des jeunes talents congolais.
Par ailleurs, il a fait savoir que ce renforcement des capacités techniques va permettre au Congo d’être un pays à la pointe des Technologies de l’information et de la communication (Tic). Il s’agit également de faire des jeunes congolais de véritables acteurs du numérique, suffisamment prêts à relever toutes sortes de défis tant au niveau régional et qu’international.
Pour sa part, le directeur général de la pépinière entreprise ‘’Kosala’’, M. Dexter Trésor Omono, a signifié que son entreprise offre un environnement propice aux startups pour leur épanouissement et leur développement. Elle est une plateforme spécialisée dans l’accompagnement des entrepreneurs et des startups. Elle aide les entrepreneurs à donner vie à leurs idées et à développer leurs entreprises dans un cadre approprié.
Il a souligné que cette entreprise met à la disposition des startups des accompagnements sur mesure, par rapport aux besoins. Elle héberge ces jeunes à travers les espaces de coworking et leur apporte des solutions alternatives de financement, notamment le financement participatif et un club de business Angel.
Cette plateforme existe depuis le 14 février 2020. A ce jour, elle a reçu 50 dossiers d’accompagnement, dix entreprises sont en cours d’accompagnement grâce à elle et quatre projets sont déjà financés, dont les produits et les services sont sur le marché, a-t-on fait savoir. (ACI/ Nadège Makoubama)