BRAZZAVILLE, 27 DEC (ACI) – Le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a invité, le 24 décembre dernier à Brazzaville, le comité du fonds de l’accès et du service universel à relever les défis de couverture nationale en communications électroniques dans les zones où le développement n’est pas encore rentable.
«A mon sens, notre comité doit être la réponse idoine aux préoccupations de nos populations dans les zones enclavées, comme certaines localités des départements de la Likouala, la Sangha, des Plateaux et du Niari», a-t-il déclaré à l’occasion de l’ouverture des travaux de la session inaugurale dudit comité.
Il a précisé que ce comité compte essentiellement sur la contribution des exploitants des réseaux des communications électroniques, soit 1% du taux de leur chiffre d’affaires en moins d’un an.
Selon lui, grâce à ce fonds, le gouvernement offrirait l’accès et le service universel à tous les citoyens, où qu’ils se trouvent sur l’ensemble du pays, aux fins de concourir à la cohésion sociale et au développement équilibré du territoire.
En outre, M. Ibombo a notifié que les mécanismes de financement de ce fonds sont définis à l’article 92 de la loi n°9-2009 du 25 novembre 2009. Il s’agit du montant annuel des contributions versées par les opérateurs et fournisseurs de services ouverts au public ; des contributions des bailleurs de fonds, publics ou privés, désireux de contribuer au développement des services des communications électroniques au Congo dans les zones défavorisées ou isolées, ainsi que des contributions des collectivités territoriales désireuses de favoriser le développement des communications dans leurs circonscriptions.
«L’accès aux services des communications électroniques constitue un besoin précieux pour tout citoyen, où qu’il se trouve sur le territoire national. Cependant, le déploiement d’un réseau de communication électronique dans une localité donnée par un opérateur est justifié par un critère commercial», a-t-il souligné.
D’après M. Ibombo, en vue d’assurer à l’ensemble des citoyens l’accès aux services des communications électroniques, la République du Congo a introduit dans la loi n°9-2009 du 25 novembre 2009, portant réglementation du secteur des communications électroniques, la notion du service universel définie comme étant une offre minimale au public, sur l’ensemble du territoire national, des services des communications électroniques à un prix abordable, et ce dans le respect des principes d’égalité, de continuité et d’universalité. (ACI)
Nadège Makoubama