BRAZZAVILLE, 30 JUIL (ACI) – Les participants à la session extraordinaire du Conseil supérieur du tourisme ont recommandé, le 29 juillet à Brazzaville, la mise en place des mesures incitatives pour un développement durable et responsable du tourisme en République du Congo.
A l’issue des travaux dudit conseil, tenus du 28 au 29 juillet, les séminaristes ont également recommandé à l’administration du tourisme de prendre acte des activités mises en œuvre et des projets réalisés ainsi que de poursuivre les efforts engagés dans le cadre de la dotation du département en charge du tourisme d’un arsenal juridique favorable à son développement durable.
Au cours de cette session, les membres du Conseil supérieur du tourisme ont échangé et donné leurs avis sur les avants projets des textes relatifs au développement durable et responsable du tourisme, notamment le code du tourisme, le décret portant réorganisation du Conseil supérieur du tourisme, l’arrêté portant création, attributions et organisation du cadre de concertation des acteurs du tourisme. Ces trois projets de textes ont été adoptés avec amendements.

Dans son discours de clôture, la ministre du tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a fait savoir qu’un nouveau cadre légal sera proposé, suite aux avis et suggestions que les participants ont apportés après une analyse approfondie des projets de textes proposés par le département du tourisme.
Cette session extraordinaire, a-t-elle dit, a permis de faire des recommandations susceptibles de redonner un élan à cet organe consultatif du secteur du tourisme et de consolider sa structuration.
Par ailleurs, elle s’est réjouie de savoir que dans les tout prochains mois, l’administration nationale du tourisme sera dotée de nouveaux textes qui viendront renforcer son arsenal juridique. « Puisse ce conseil se tenir aux échéances fixées, afin que soient examinées à court terme les grandes préoccupations du développement touristique dans le pays », a-t-elle souhaité.
Cette session a connu la participation des représentants des institutions de la république impliquées dans l’activité touristique, les cadres et agents du ministère du tourisme et de l’environnement, ainsi que ceux des professionnels du tourisme, rappelle-t-on. (ACI/Blanchard Boté)