BRAZZAVILLE, 17 JAN (ACI) – La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan Nonault, a déclaré, le 15 janvier à Brazzaville, qu’en tant que potentiel touristique indéniable, le Congo fera du Conseil supérieur du tourisme un instrument de veille et de prospective, afin de se prémunir des externalités négatives que l’on reproche assez souvent à un développement du tourisme incontrôlé.
«Remis sur les rails, le Conseil supérieur du tourisme vient combler un grand vide qui handicapait le secteur, celui de la présence d’un cadre permanent de concertation secteur public-privé, en vue du renforcement d’un partenariat qui fédère les acteurs publics et privés pour plus de dynamisme de l’activité touristique en République du Congo», a dit Mme Soudan Nonault à l’occasion de la session de relance du Conseil supérieur du tourisme.
Pour participer pleinement à l’œuvre de diversification et de réalisation de la croissance de l’économie congolaise, l’une des stratégies entreprises par le gouvernement est de doter le secteur du tourisme d’un arsenal juridique qui réponde aux aspirations et aux exigences d’un tourisme au standard international, a-t-elle indiqué.
Selon elle, avec la création de trois établissements publics du tourisme, notamment le guichet unique du tourisme, l’Office de promotion de l’industrie touristique et la société congolaise d’industrie touristique, le Conseil supérieur du tourisme aura suffisamment matière à ouvrage.
Le Conseil supérieur du tourisme se relance dans un contexte de dynamisme affiché de l’activité touristique, avec la réalisation de certains chantiers ayant jadis constitué son terreau d’action, quoique bien d’autres chantiers soient encore entièrement en gestation, tel que l’aboutissement du Code du tourisme, a-t-elle poursuivi.
Le Conseil supérieur du tourisme, a-t-on appris, aura à émettre des avis sur les objectifs de l’ensemble des documents de planification qui lui seront soumis. Il va aussi se prononcer sur les projets de textes qui vont renforcer la capacité d’intervention de l’Etat dans le secteur du tourisme en matière de réglementation et de régulation.
Cette session de relance, a précisé Mme Soudan Nonault, ne portera que sur le recadrage des objectifs inscrits dans les Termes de références (Tdrs) qui seront assignés à cet organe appelé à les accompagner désormais dans leurs choix stratégiques de développement du tourisme dans le pays.
«Personne n’ignore que l’un des piliers stratégiques du Plan national de développement est la diversification de l’économie. Au même titre que l’industrie et l’agriculture, le tourisme a été ciblé comme le secteur de diversification et de croissance de notre économie», a-t-elle rappelé.
La dernière session du Conseil supérieur du tourisme remonte à juillet 1995, soit 25 ans après, a-t-on appris. (ACI/Blanchard Boté)
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