BRAZZAVILLE, 02 OCT (ACI) – La ministre du tourisme et de l’environnement, M. Arlette Soudan-Nonault, a déclaré, le 1er octobre à Brazzaville, que la maîtrise du secteur des loisirs est l’une des obligations qui s’imposent au département du tourisme et de l’Environnement pour le développement de l’activité touristique au Congo.

La ministre a fait cette déclaration lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier national de validation de la politique nationale de développement durable et responsable du secteur des loisirs en République du Congo, qui vise la promotion du développement des loisirs sains à travers une meilleure implication des différents acteurs du secteur.
Selon elle, tous les moyens ont été mis en œuvre pour élaborer une politique attrayante et efficace dans ce domaine. La politique nationale des loisirs, qui est en train d’être examinée pour sa validation, est orientée essentiellement vers quatre axes.
Il s’agit de la mise en place d’un cadre institutionnel et juridique des activités et structures de loisirs, de la création d’une industrie de loisirs pourvoyeuse d’emplois décents et durables qui prend en ligne de compte la dimension genre et jeunesse, de la généralisation de l’accès du plus grand nombre de citoyens aux loisirs sains à moindre coût et sécurisés, ce qui conduira le pays vers la mise sur pied de la carte de répartition géographique des infrastructures de loisirs ; et la promotion, en collaboration avec les ministères compétents, des structures de formation qualifiante dans les métiers des loisirs.
Ce travail, qui a été conduit par un consultant international, a-t-elle indiqué, s’est décliné en quatre phases principales, à savoir la réalisation du diagnostic participatif qui a permis de faire le point sur la situation globale actuelle du secteur des loisirs. «Pour cela, il a été procédé à la collecte des données qualitatives et quantitatives ayant un lien avec le secteur des loisirs», a-t-elle ajouré.
Il s’agit également de l’élaboration de la politique nationale de développement des loisirs sur la base des données du diagnostic participatif du secteur des loisirs. Cette politique, a-t-elle précisé, décline la vision globale du gouvernement dans le secteur des loisirs. Il est aussi question de l’élaboration de la stratégie de mise en œuvre de la politique nationale des loisirs, qui a permis d’identifier les différentes activités à mettre en œuvre, ainsi que les moyens financiers à mobiliser.
Le dernier axe est l’élaboration du plan d’action de développement des loisirs qui propose et planifie les actions à mettre en œuvre pour le développement durable et responsable du secteur des loisirs au cours des cinq prochaines années.
Intervenant à cette cérémonie d’ouverture, le représentant résident du Pnud au Congo, M. Maley Diop, a notifié que le Congo dispose d’un potentiel naturel inestimable à son développement dans le secteur des loisirs. Pour lui, il est important de disposer d’une bonne stratégie pour mieux l’exploiter au bénéfice de l’économie nationale et des populations.
«En effet, le secteur des loisirs constitue une composante essentielle de l’économie du Congo. Il est indispensable à l’épanouissement des populations», a-t-il poursuivi.
Dans son discours, M. Maley Diop a relevé que le secteur des loisirs avec celui du tourisme est devenu un des secteurs économique en pleine croissance, au point de figurer parmi les piliers majeurs du Plan national de développement (Pnd) 2019-2022 du pays.
Outre l’épanouissement et le bien-être des populations locales, a-t-il souligné, les activités de loisirs intéressent aussi de nombreux touristes internationaux. (ACI/Blanchard Boté)