BRAZZAVILLE, 05 AOÛT (ACI) – L’ambassadeur de la Turquie en République du Congo, M. Serhan A. Yiğit, a précisé, le 4 août à Brazzaville, que l’opération d’évacuation du général Jean-Marie Michel Mokoko ‘’n’est liée à aucune question politique, contrairement à certaines informations publiées à ce sujet, rapportant malheureusement de nombreux éléments erronés, au point de penser aux théories du complot très imaginaires’’.
Dans une note d’information de l’ambassade de la République de Turquie à Brazzaville, parvenue à l’Agence congolaise de l’information (Aci), relative à cette évacuation, le diplomate turc a relevé que « ceci n’a été rien de plus qu’un accès à la demande d’un Chef d’État d’une nation amie. Aussi, l’identité du patient n’a jamais été un facteur déterminant dans le processus de prise de décision de mener une telle opération dans la prise en charge du patient ». Il a fait savoir qu’il s’agit d’une opération d’évacuation humanitaire et sanitaire lancée à la demande des autorités congolaises.
Avant l’évacuation, a-t-il poursuivi dans cette note d’information, un membre de la famille du patient (M. Mokoko) s’était déjà rendu en Turquie par un vol commercial afin de l’assister durant la période du traitement.
Quant à son médecin soignant, a-t-il indiqué, il est ‘’libre de se rendre en Turquie à tout moment et de rejoindre son patient comme il le souhaite, d’autant qu’il bénéficie d’un visa de séjour en Turquie”.
A propos du vol de l’avion médicalisé, M. Serhan A. Yiğit a dit que conformément à la réglementation de l’entreprise gérant cet appareil médicalisé, ce vol ne pouvait pas transporter des passagers supplémentaires durant l’évacuation d’un patient suspecté d’être atteint de la Covid-19. «Notre préoccupation première et immédiate est le traitement et le rétablissement de son état de santé», a-t-il souligné.
Par ailleurs, dans sa note d’information, le diplomate turc a fait savoir qu’il n’y avait pas non plus des agents de sécurité abord de l’avion, comme certains l’ont spéculé. En outre, il a précisé que hormis le patient, seuls trois membres de l’équipage, dont le pilote et deux professionnels de santé, étaient présents dans cet appareil.
Le général Mokoko a été l’un des candidats malheureux à la présidentielle de 2016. Depuis le 11 mai 2018, il écope de 20 ans de prison ferme pour atteinte à la sûreté intérieure et détention illégale d’armes et de munitions de guerre. (ACI/Philon Bondenga)