BRAZZAVILLE, 03 SEPT (ACI) – Le Président Alassane Ouattara a repositionné la Côte-d’Ivoire en 9 ans dans la dimension qui devrait être la sienne, a affirmé récemment à Abidjan le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, M. Sidi Tiémoko Touré.
« Si la Côte d’Ivoire a enregistré des performances socioéconomiques exceptionnelles qualifiées de ‘’miracle ivoirien’’ durant ses trente premières années d’indépendance pour s’essouffler par la suite, force est de constater aujourd’hui qu’elle est redevenue plus rayonnante, à tous égards, depuis l’accession à la magistrature suprême du Président Alassane Ouattara en 2011», a dit M. Sidi Tiémoko Touré.
Sur cette période, le gouvernement s’est évertué à porter des programmes ambitieux dont les résultats se traduisent par un taux de croissance moyen de 8% par an sur la période concernée, contre -5% en 2011, a-t-il poursuivi.
Il a précisé que la Côte d’Ivoire a enregistré un taux de pauvreté qui est passé de 55,01% en 2011 à 39,4% en 2018 et une inflation qui se situait à 4,5% en 2011, contenue en moyenne annuellement à 0,8% jusqu’en décembre 2019, en dessous du seuil communautaire de 3% grâce notamment à la politique de lutte contre la cherté de la vie.
Concernant l’accroissement des infrastructures communautaires de base, notamment les écoles, les centres de santé, les structures de production de l’eau potable et d’électricité, les voiries, la couverture sociale dans l’ensemble des 31 régions du pays et des 2 districts autonomes du pays, le taux d’accès à l’eau potable est passé de 50% en 2011 à 81% en 2018.
Quant au taux de couverture de l’électricité, il a indiqué que celui-ci est passé de 33% en 2011 à 80% à fin 2019, tandis que celui d’accès aux services de santé qui était de 44% en 2012 est passé à 69% en 2019.
L’augmentation du pouvoir d’achat des populations, avec entre autres la revalorisation du Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig), du traitement indiciaire du salaire des fonctionnaires, l’assainissement du climat des affaires pour favoriser l’investissement privé, a permis à des milliers de jeunes d’accéder à un emploi décent, a dit M. Sidi Tiémoko Touré.
Par ailleurs, il a porté un éclairage sur la candidature controversée de M. Alassane Ouattara à la magistrature suprême. « Il me plaît également d’indiquer que conformément à la nouvelle constitution du 8 novembre 2016 instaurant la IIIème République, dont le peuple souverain s’est librement doté, cette candidature est légale et conforme au principe fondamental de la non-rétroactivité des lois », a-t-il déclaré.
Pour lui, cette disposition constitutionnelle encadre la reconduction des lois votées à l’Assemblée nationale. Donc, elle concerne l’ensemble des textes de lois en vigueur dans le pays et non l’ensemble des dispositions de l’ancienne constitution.
Il est bon de préciser qu’en aucun moment, cet article mentionne que les dispositions de la précédente Constitution qui venait d’être abrogée sont reconduites, a-t-il poursuivi.
« Aujourd’hui, notre pays dispose des institutions fortes, modernes et indépendantes. En la matière, il reviendra au Conseil constitutionnel de trancher définitivement sur cette question et sur celles relatives à toutes les autres candidatures déclarées », a conclu M. Sidi Tiémoko Touré. (ACI)