Après l’organisation du sommet des trois Bassins en octobre 2023, la République du Congo organise du 2 au 5 juillet, à l’initiative du Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar).
Cet événement majeur pour la préservation des forêts, marque une fois de plus, l’engagement et la détermination du Président de la République à lutter pour la cause du climat et la sauvegarde de la planète.
Cette volonté s’illustre à travers des initiatives, des invites et des engagements pris pour sauver l’humanité contre les effets du changement climatique. Parmi ces invites, on peut noter le vibrant appel lancé par le Président Denis Sassou-N’Guesso aux pays pollueurs à laisser couler l’argent à auteur pour financer le combat efficace et efficient contre le changement climatique.
Il y a quelques mois lors du sommet des trois Bassins forestiers tropicaux, le Chef de l’Etat réitérait son invite à la prise de conscience sur la gestion environnementale, afin de lutter contre la dégradation des écosystèmes. « Une plus grande conscience est nécessaire afin que les comportements de nos populations puissent se placer au diapason de nos proclamations sur la gestion de l’environnement, qui ne doivent être ni de vaines incantations, ni de simples vœux pieux ».
« Il nous faut impérativement inverser le cours actuel »
Pour le Président congolais, l’afforestation et le reboisement demeurent une réponse pertinente à l’accélération du changement climatique. « Il nous faut impérativement inverser le cours actuel de la destruction de nos forêts, pour une biodiversité et une couverture végétale plus denses. C’est la vision juste et légitimes de notre combat pour l’environnement et la forêt au service de la survie de l’humanité », a- t- il déclaré.
Parlant de la détérioration des écosystèmes, il a fait remarquer que le défi climatique est parmi les menaces les plus inquiétantes pour la planète terre, avec la montée du niveau des mers, la désertification, les épisodes caniculaires, les inondations, les glissements de terrain et les climat- sceptiques.
Du haut de la tribune des Nations-Unies, lors de la COP 28 à Dubaï, aux Emirats arabes unis, le Chef de l’Etat a appelé, une fois de plus, à la prise de conscience collective et immédiate face à l’urgence climatique. « Le climat est aujourd’hui la plus pressante de toutes les urgences.
Cette urgence touche au cœur de la vie, dans toute sa diversité, elle questionne notre existence dans toute sa complexité. (…) La canicule suffocante qui emporte, chaque fois, de nombreuses personnes du troisième âge. Les inondations répétitives et les coulées de boue soudaine qui occasionnent les dégâts que l’on voit », a-t-il martelé.
Le Congo joue sa partition dans la survie de l’humanité
En sa qualité de Président de la commission climat du Bassin du Congo, il a vanté le rôle joué par le Congo dans la survie de l’humanité. « La forêt fait vivre des millions d’individus. Avec un taux de déforestation le plus faible au monde, puisqu’il n’est que de 0,06%, mon pays joue à fond sa partition dans la préservation de l’environnement, au nom de la survie de l’humanité », a-t-il soutenu, avant de se réjouir de l’aboutissement du dossier d’inscription du parc naturel d’Odzala Koka, sur la liste du patrimoine mondial.
De ce fait, le combat du Chef de l’Etat congolais ne se limite pas qu’au niveau international, comme avec, l’initiative de la « Décennie mondiale de l’afforestation » pour une biodiversité et un couvert végétal danse au service de l’humanité, qu’il a lancé lors de la COP 27 en Egypte.
Au niveau national, il a mis en place plusieurs initiatives dont la Journée nationale du planting d’arbres, le 6 novembre de chaque année. Cela a permis de planter plus de 19.388 espèces d’eucalyptus urograndis, de pinus caribeae et de terminale mentale en 2022 dernière l’esplanade du pavillon présidentiel de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville, sur une superficie de 12.9 ha.
Dans le cadre de la réglementation de la biodiversité, il existe au Congo, un texte interdisant aux populations des villes d’abattre des arbres sous peine d’amende. Pour des besoins de nécessité un arbre ne peut être abattu qu’uniquement avec l’autorisation de la mairie, rappelle-t-on.
Par la rédaction