BRAZZAVILLE, 13 MAI (ACI) – Le processus de réconciliation inter libyenne doit se poursuivre selon des nouvelles modalités, a déclaré récemment à Tripoli, en Libye, le ministre des Affaires étrangères, de la francophonie et des Congolais de l’étranger, M. Jean Claude Gakosso.
« La mission de l’Union africaine est un gage de l’optimisme qui a toujours habité les africains par rapport à la réconciliation inter libyenne qui est un préalable aux élections dans ce pays en proie à l’instabilité depuis 2011 », a-t-il dit lors d’une mission de l’Union africaine (Ua) pour la paix en Libye qu’il a conduite.
Cette mission a eu pour but de relancer le processus de réconciliation inter-libyenne qui a connu un ralentissement à cause du report de la Conférence de réconciliation libyenne initialement prévue pour le 28 avril dernier et la démission de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Libye, M. Abdoulaye Bathily.
Au cours de cette mission, le ministre Gakosso et sa délégation ont eu des séances de travail avec le vice-président du conseil présidentiel libyen en charge de la réconciliation, M. Al–Lafi et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, M. Taher AL-Bahour.
Ces séances de travail se sont poursuivies à Benghazi dans la partie Est de la Libye, où la mission de l’Ua a échangé avec, entre autres, le chef de l’armée nationale libyenne, le Maréchal Haftar, le Premier ministre du gouvernement libyen, M. Ossama Hammad, ainsi que l’ensemble des membres du Comité préparatoire du dialogue inter-libyen dans cette partie du pays. (ACI)