Aujourd’hui, le monde célèbre la Journée de l’Afrique. Le 25 mai 1963, l’Organisation de l’unité africaine a été créée (l’Union africaine depuis le 9 juillet 2002) marquant une étape importante de la décolonisation du continent et l’émergence des pays qui ont accédé à l’indépendance. Aujourd’hui, l’Union africaine réunit 55 États membres qui comptent plus d’un milliard trois cents millions de personnes.
L’Union soviétique a joué le rôle d’un des principaux artisans de l’élimination complète du système colonial des puissances occidentales et a soutenu la lutte des peuples du continent pour leur libération nationale. Y compris grâce aux efforts de notre pays l’année 1960 est devenue l’année de l’Afrique et 17 pays ont accédé à l’indépendance. Ce processus s’est poursuivi dans les années 60-70 du XXe siècle.
L’URSS a fourni aux jeunes États africains une assistance essentielle à travers le soutien diplomatique, la formation des cadres la mise en œuvre des projets visant l’émergence de leur économie nationale. Plus de 100 établissements d’enseignement ont été construits en Afrique avec l’aide de notre pays. Environ 500 000 Africains ont fait leur formation, dont près de 100 000 diplômés des universités soviétiques et russes. Encore 250 000 personnes ont étudié dans des centres de formation mixtes dans les pays africains. Des liens particulièrement étroits ont été établis avec les pays à modèle de développement socialiste (Algérie, Angola, Bénin, République du Congo, Egypte, Ethiopie, Ghana, Guinée, Mali, Mozambique, Tunisie et autres).
L’Union soviétique a signé des accords intergouvernementaux de coopération économique et technique avec 37 pays du continent. Sur leur base, des spécialistes soviétiques ont participé à la création d’environ 600 entreprises dont plus de 300 fonctionnaient déjà vers l’année 1980. Une trentaine d’installations électriques construites avec l’aide soviétique avaient une capacité totale de 2,9 millions de kW (le plus grand est le complexe hydroélectrique d’Assouan en Égypte).
L’Union soviétique a aidé à créer et à développer l’industrie minière, la sidérurgie, la métallurgie non-ferreuse et l’agriculture en Afrique.
La Russie et l’Afrique sont liées par des relations d’amitié traditionnelle. Notre coopération à long terme qui prend ses racines dans la période de la lutte commune contre le colonialisme porte un caractère stratégique. Des axes importants de coopération sont la formation et l’éducation. Aujourd’hui la Russie accueille plus de dix-sept mille étudiants africains.
La Russie soutient les efforts des partenaires africains visant à résoudre les conflits et les crises locales, à lutter contre le terrorisme et l’extrémisme, le trafic de drogue et la criminalité transfrontalière, contre autres défis et menaces à la sécurité régionale et globale.
Le Premier Forum économique et le Sommet Russie-Afrique qui se sont tenus à Sotchi en octobre 2019 ont marqué une étape importante dans le développement des relations entre la Russie et les pays du continent. Ils ont réuni des représentants officiels de 54 pays africains, dont 45 chefs d’État et de gouvernement, et plus de 6000 délégués et journalistes.
À l’issue du Sommet, les participants ont adopté une déclaration finale, établissant un nouveau mécanisme de dialogue – le Forum du partenariat russo-africain – qui prévoit la tenue des sommets Russie-Afrique tous les trois ans: «Afin de coordonner le développement des relations russo-africaines, établir le Forum de partenariat Russie-Afrique, désigner le sommet Russie-Afrique comme son organe suprême, qui se tiendra tous les trois ans. Dans la période entre les sommets, tenir des consultations politiques annuelles des ministres des affaires étrangères de la Fédération de Russie et les États africains qui sont les présidents actuel, précédent et futur de l’Union africaine».
La déclaration souligne également la détermination mutuelle de la Russie et des pays africains à porter cette coopération à un niveau plus élevé, adéquat aux défis du XXI siècle qui voit augmenter l’importance de l’échange de produits technologiques, de la génération et du commerce global des connaissances et des compétences.
Ambassade de Russie
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