BRAZZAVILLE, 04 DEC (PP/ACI) – Le Président de la République du Congo, M. Denis Sassou-N’Guesso, a appelé, le 2 décembre dernier à Madrid, en Espagne, les participants à la 25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (Ccnucc) à poser des actions concrètes dans la lutte contre la déforestation.
«La 25ème Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique ne doit plus être un sommet des vœux pieux, mais celui des engagements concrets au bénéfice de la lutte contre les changements climatiques», a-t-il dit.
Au cours de cette cérémonie, le Président Sassou-N’Guesso a renouvelé sa fidélité à l’Accord de Paris. «Je reste plus que jamais fidèle à ma signature à l’Accord de Paris», a-t-il fait savoir, avant de décider d’aller, encore plus loin, dans son engagement concret contre la déforestation en dépassant les ‘’discours incantatoires’’. Il a tiré la sonnette d’alarme sur les dangers qui sont de plus en plus grands dans le monde, du fait des changements climatiques, entre autres, les cyclones, les inondations et les glissements de terrain.
Le Chef de l’Etat congolais a également renouvelé l’engagement de son pays à préserver durablement les écosystèmes forestiers, y compris les tourbières et les mangroves, pour la survie de l’humanité. De même, il a assuré les participants de la disponibilité de tous les pays de la sous-région Afrique centrale à travailler en synergie pour éradiquer les drames liés à la déforestation.
En tant que Porte-parole de la sous-région du Bassin du Congo, M. Sassou-N’Guesso a affirmé qu’il n’est pas «spectateur de la destruction des forets de l’Amazonie». Il est «acteur pour faire que le monde entier profite de ce deuxième poumon de l’humanité que sont les forêts du Bassin du Congo» qui représentent 220 millions d’hectares des forêts, a-t-il rappelé.
Le Chef de l’Etat congolais a demandé aux signataires de la Cop25 d’amplifier l’action des 16 pays Etats mobilisés autour du Bassin du Congo, qui se sont dotés d’un instrument financier, à savoir «Le Fonds bleu», en faveur de la préservation de l’environnement et de la lutte contre les changements climatiques.
«Le Fonds bleu pour le Bassin du Congo a besoin aussi de vous, de fonds privés et publics. C’est un appel à la société mondiale que je lance solennellement aujourd’hui dans l’esprit de l’Accord de Paris», a-t-il dit.
Cette initiative est un Fonds de développement, dont le but est de permettre aux États de la région du Bassin du Congo de passer d’une économie liée à l’exploitation des forêts à une économie s’appuyant davantage sur les ressources issues de la gestion des eaux, a-t-on précisé. (PP/ACI)