BRAZZAVILLE, 27 SEP (ACI) – La ministre du Tourisme et de l’environnement, Mme Arlette Soudan-Nonault, a déclaré, le 26 septembre à Brazzaville, que l’hôtellerie au Congo, accompagnée le plus souvent de la restauration, procure un emploi à 10.348 compatriotes, avec un parc hôtelier de 1.152 établissements d’hébergement en 2017, toutes catégories confondues, pour une capacité hôtelière de 11.778 chambres.

Cette déclaration a été faite à l’occasion de la célébration de la 40ème journée mondiale du tourisme, commémorée le 27 septembre de chaque année, dont le thème retenu pour cette année est «Tourisme et emploi : un avenir meilleur pour tous».
Pour Mme Soudan-Nonault, d’une manière générale, le tourisme est un secteur d’avenir au Congo. Il est porteur de croissance et d’emplois, à la seule condition que les pouvoirs publics et le secteur privé lui accordent une attention soutenue à travers un partenariat solide, un cadre législatif et réglementaire cohérent et des investissements multiformes, allant de la diversification structurelle à la construction des infrastructures, de la fourniture des équipements à la formation du personnel dans les structures appropriées.
«Le Congo, comme chacun le sait, regorge de potentialités en ce domaine. Il nous revient, à toutes et à tous, d’en prendre conscience afin de gagner la bataille de l’attractivité», a-t-elle dit.
En effet, le tourisme constitue un puissant outil de création d’emplois et une force motrice de la croissance économique et du développement, comme l’illustrent les données récentes du Conseil mondial du tourisme et des voyageurs.
En 2015, le tourisme a créé plus de 107 millions d’emplois, soit 3,6% de l’emploi total pour 3% du Pib mondial, et contribue directement et indirectement à la création d’un total de 284 millions d’emplois, soit l’équivalent d’un emploi sur onze dans le monde.
Selon Mme Soudan-Nonault, en 2026, ces chiffres devraient atteindre 370 millions d’emplois, soit un emploi sur neuf.
«Dans de nombreux pays, dont le nôtre, le tourisme représente l’option de développement économique durable la plus fiable et l’une des principales sources d’épargne potentielle en devises étrangères», a-t-elle dit.
Si le tourisme met l’accent sur la réduction de la pauvreté, a-t-elle poursuivi, il est en mesure de bénéficier directement aux groupes les plus pauvres, grâce à l’emploi des populations locales dans les entreprises touristiques, à l’approvisionnement en biens et services aux touristes ou par la création de petites entreprises communautaires locales. Son impact sur les niveaux de réduction de la pauvreté est donc largement positif, a-t-elle affirmé. (ACI)
Blanchard Boté
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